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17 mars 2020

Baromètre des levées de fonds Cleantech en France – 10 ans

Financement de la transition énergétique et environnementale par le capital-investissement français

En 2019

  • Pallier haut de 1,2 Md€ apporté à un record de 100 financements de Cleantech

Depuis 10 ans

  • 5,7 Md€ investis à plus d’un tiers dans les énergies renouvelables
  • Forte accélération des investissements face à l’urgence climatique

La Commission Climat de France Invest, Association des Investisseurs pour la Croissance, publie son baromètre des investissements réalisés par les acteurs français du capital-investissement dans le secteur des Cleantech en 2019 et sur les 10 dernières années (2010 à 2019), en collaboration avec le site GreenUnivers et EY.

Sophie Paturle, Présidente de la Commission Climat de France Invest, souligne « 2019 confirme le maintien à un très haut niveau des financements dans le secteur des Cleantech. Au tournant d’une nouvelle décennie, les constats sont que les évolutions technologiques ont joué un rôle majeur pour développer les Cleantech liées à la transition énergétique et environnementale et que les business models attachés deviennent rentables. Notre ambition est de continuer à financer une économie bas-carbone, de faire éclore de nouveaux entrants et de favoriser la transformation de l’appareil productif existant. »

A l’occasion des 10 ans de la Commission Climat, créée en novembre 2009, Dominique Gaillard, Président de France Invest rappelle que « Les Cleantech réinventent des pans entiers de l’économie et nécessitent, pour voir le jour et se développer, des investisseurs pionniers, capables d’apporter des montants significatifs sur un temps long pour concevoir des technologies innovantes et étendre leur usage à grande échelle. C’est bien là, la fonction du capital-investissement, dans un contexte où nul ne peut ignorer le réchauffement climatique et l’épuisement des ressources naturelles. »

Investissements

En 2019, un record de 104 financements a été franchi par les professionnels du capital-investissement français auprès d’entreprises du secteur de Cleantech. Les capitaux propres apportés à ces entreprises s’élèvent à 1,178 Md€ pour les 100 opérations dont les montants sont connus. Ce niveau est tout proche du record atteint en 2018 avec 1,226 Md€.

Sur 10 ans, ce sont 5,7 Md€ qui ont été investis au capital des Cleantech en France au travers de 831 opérations de financement. La très forte accélération des montants investis sur la période a permis de multiplier par 3,5 le ticket moyen, passé de 3,2 M€ en 2010 à 11,3 M€ en 2019.

Évolution des investissements

Évolution des investissements

Secteurs

En 2019, le secteur des énergies renouvelables arrive largement en tête avec 21 financements pour un total de 362 M€. Il est suivi de près par l’AgTech qui affiche une très forte montée en puissance avec 22 financements pour un total de 257,5 M€ (vs 21 M€ en 2017 et 91 M€ en 2018).

Sur 10 ans, avec plus de 2 Mds€, les énergies renouvelables ont bénéficié de 36 % des montants investis, loin devant les transports et l’efficacité́ énergétique. Parmi les nouveaux secteurs, l’AgTech réalise une fulgurante percée avec près de 370 M€ investis en trois ans.

« Le private equity a apporté plus de 2 Md€ aux énergies renouvelables sur la décennie écoulée et a contribué à la transition énergétique en investissant dans des start-ups dont certaines sont devenues des pépites du secteur. Aujourd’hui, le relais est pris par les fonds d’infrastructure qui investissent massivement dans les technologies bas-carbone. » précise Alexis Gazzo, Partner, Climate Change and Sustainability Services, chez EY.

2019

2010-2019, en cumulé

Stades de maturité

En 2019, 570 M€, soit près de la moitié (48 %) des investissements, ont été apportés par les professionnels du capital-innovation, lors de 62 opérations. 522 M€ ont été investis dans 14 opérations pour financer des entreprises plus matures.

Sur 10 ans, le capital-innovation arrive en tête, en nombre d’opérations et en montants investis, tout juste devant le capital-développement.

2019

2010-2019, en cumulé

Communiqués et études

11 mars 2020

Activité des fonds d’infrastructure gérés en France en 2019

En 2019 :

  • 15,6 Mds€ levés en 2019, la collecte de capitaux augmente de 7 % vs. 2018
  • 10,9 Mds€ ont été investis, soit une progression de 67 % vs. 2018

France Invest (Association des Investisseurs pour la Croissance) et l’AFG (Association Française de la Gestion financière) publient ce jour les résultats de l’étude d’activité des fonds d’infrastructure gérés en France en 2019.

Cette 3ème édition commune a été réalisée auprès de 25 structures membres des deux associations qui gèrent des fonds d’infrastructure en fonds propres (capital) ou en dette présents en France, sur 27 interrogées, ce qui représente 93 % des membres actifs et 99,7 % des montants gérés sur ce segment de marché.

Alain Rauscher, président du Club Infrastructure de France Invest, souligne : « En 2019, les montants levés par les fonds d’infrastructure établis en France progressent à 15,6 Mds€ dont plus des deux tiers auprès d’investisseurs étrangers. Près de 270 opérations ont été réalisées, soit une progression de 55 % par rapport à l’année dernière. Ces chiffres démontrent le dynamisme et l’attractivité de la classe d’actifs qui bénéficie de l’expertise historique de l’écosystème de la Place de Paris dans le financement et la réalisation des infrastructures. »

René Kassis, président de la Commission Fonds d’Infrastructures de l’AFG, ajoute : « Avec 70 Mds€ d’actifs sous gestion, en progression de 25 % par rapport à l’année précédente, l’industrie de la gestion d’actifs française confirme sa position de leader européen dans l’investissement en infrastructures. L’intégration d’une démarche ESG par la quasi-totalité des acteurs, et la part en forte croissante des investissements dans les énergies renouvelables, témoignent du rôle moteur que jouent les gérants de fonds d’infrastructure français dans la promotion de l’investissement responsable et la transition énergétiqueLe financement des infrastructures digitales est également en forte croissance, reflétant les besoins massifs dans la digitalisation de l’économie. »

Activité en capital en 2019

Levées1

  • 9,9 Mds€ levés par 11 sociétés de gestion, dont 6 ont levé plus de 500 M€.
  • Si les compagnies d’assurance et les mutuelles ainsi que les caisses de retraite et les fonds de pension demeurent les principaux souscripteurs, on note une forte progression des fonds souverains (x2,4 vs. 2018).
  • La part des capitaux venant d’investisseurs étrangers reste élevée à 69 % de la collecte (vs 68 % en 2018).

Investissements

  • Forte progression à 7,2 Mds€ des montants investis dans 161 entreprises (vs. 3,9 Mds€ en 2018), confirmant que ce marché est porté par des opérations de grande taille.
  • Plus des 3/4 (77 %) ont été investis dans l’énergie (conventionnelle et renouvelable) et dans les transports.
  • L’Europe, hors France, représente plus de moitié (54 %) des investissements et plus du tiers (36 %) des opérations.

Activité en dette en 2019

Levées1

  • 5,7 Mds€ levés, en forte progression par rapport à 2018 (2,5 Mds€).
  • Les compagnies d’assurance et les mutuelles restent les principaux souscripteurs avec 89 % de la collecte.
  • Les levées auprès des souscripteurs français restent majoritaires (54 %). Celles auprès de investisseurs étrangers sont également en forte hausse (x2,6 par rapport à 2018).

Investissements

  • 3,7 Mds€ investis dans 106 actifs.
  • Plus des 3/4 ont été investis dans l’énergie (conventionnelle et renouvelable) et dans les transports.
  • Forte progression des investissements en France (x3.0 en montants vs. 2018). Au global, l’activité reste majoritairement orientée vers l’Europe.

Capitaux sous gestion et encours à fin 2019

  • 71 Mds€ de capitaux sous gestion auprès des fonds d’infrastructure gérés en France.
  • Sur ces 71 Mds€, 45 Mds€ ont déjà été déployés (28 Mds€ en capital et 17 Mds€ en financement en dette).
  • Le secteur dispose donc de 26 Mds€ de dry powder qui sera investi dans les prochaines années.
  • Les fonds d’infrastructure sont investis dans 572 entreprises en capital et interviennent en dette dans 364 actifs.

[1] Les chiffres des capitaux levés par les fonds d’infrastructure viennent en complément de ceux publiés par France Invest sur les segments du capital-investissement et de la dette privée qui viennent financer la croissance des start-up, PME et ETI.

Retrouvez toutes les études d’activité sur les fonds d’infrastructures gérés en France

L’étude sur l’activité des fonds d’infrastructure gérés en France est réalisée en partenariat entre France Invest et l’AFG.

Méthodologie de l’étude d’activité des fonds d’infrastructures gérés en France

France Invest et l’AFG conduisent une étude commune sur l’activité des fonds d’infrastructures gérés en France (quelle que soit la destination géographique de leurs investissements) depuis 2018. Cette étude a pour objectif de mesurer et d’analyser le niveau et la nature des levées de fonds et des investissements réalisés par les fonds d’infrastructures membres de France Invest et/ou de l’AFG. L’étude inclut les financements en capital et en dette. Les données sont collectées auprès des membres des Club Infrastructures de France Invest et de l’AFG spécialisés sur le segment de l’infrastructure.

Vous pouvez également retrouver l’ensemble des communiqués de presse en suivant ce lien.

Les informations contenues dans les publications ci-dessus proviennent des données communiquées par les membres des Clubs Infrastructures de France Invest et de l’AFG, via l’envoi d’un questionnaire. France Invest ne peut garantir l’exactitude des informations collectées.

Ni France Invest ni aucune des personnes ayant contribué à l’élaboration du présent document, ne pourront être tenues pour responsables des décisions ou des actes accomplis sur la base des informations contenues dans ces publications.

Les publications de France Invest ne peuvent être reproduites à des fins commerciales sans son accord.

guide

Lignes directrices d’évaluation de l’IPEV

International Private Equity and Venture Capital Valuation Guidelines

IPEV Valuation guidelines December 2022

Cette traduction vous est communiquée à titre d’information seulement. Seule la version anglaise fait foi. Nous avons mis en évidence par un bandeau bleu les principales modifications apportées à ces lignes directrices par rapport à celles de 2018 (la liste exhaustive des modifications figure en Annexe 3).

Décembre 2022 – IPEV Guidelines vFR

Communiqué de presse

Études

FIP

FCPI

05 mars 2020

Levées de capitaux par les FCPI et les FIP en 2019

Stabilisation des levées de capitaux par les FCPI et les FIP en 2019

  • 318 millions d’euros collectés auprès de 50 000 souscripteurs au titre de l’IR PME

France Invest (Association des Investisseurs pour la Croissance) et l’AFG (Association Française de la Gestion financière) publient ce jour les résultats de l’enquête annuelle France Invest-AFG sur le niveau et la nature de la collecte réalisée en 2019 par les gestionnaires de FCPI (Fonds Communs de Placement dans l’Innovation) et de FIP (Fonds d’Investissement de Proximité), instruments dédiés au financement des entreprises innovantes et des PME régionales. Les levées de capitaux calculées en 2019 concernent les FCPI et les FIP créés en 2018 et en 2019 et ayant levé en 2019.

En 2019, la collecte globale se stabilise par rapport à 2018 à 318 millions €, 39 % au titre des FIP et 61 % au titre des FCPI. Elle correspond exclusivement à la collecte de fonds au titre des souscriptions au capital de PME qui donnent droit à réduction d’impôt sur le revenu (« IR PME »).

Cette stabilité peut s’expliquer par deux facteurs :

  • L’incertitude en 2019, comme en 2018, sur la hausse éventuelle du taux de réduction d’impôt sur le revenu de 18 % à 25 % au titre de l’IR PME, dans l’attente de l’accord de la Commission Européenne sur la conformité du dispositif IR PME avec les règles européennes des aides d’État, a pesé négativement sur les souscriptions.
  • Le passage au prélèvement à la source pour la collecte de l’impôt sur le revenu à compter du 1er janvier 2019 a pu entraîner des difficultés de commercialisation de la part des gérants. En effet, l’avantage fiscal qu’offre ces véhicules prend désormais la forme d’un crédit d’impôt intervenant au cours de l’année qui suit la souscription et non plus d’une réduction d’impôt effective dès la souscription.

En 2019, on assiste à une concentration du marché avec 24 sociétés de gestion (vs. 30 en 2018) et 30 fonds qui ont levé des capitaux (vs. 44 en 2018). De ce fait, le nombre de souscripteurs a décru (50 000 en 2019 vs. 57 000 en 2018), mais le nombre moyen de souscripteurs par fonds est, lui, en augmentation (1 652 en 2019 vs. 1 295 en 2018) et le montant moyen de souscriptions est reparti à la hausse à 6 430 € (+3 % / 2018).

Communiqué de presse

Études

parité

mixité

diversité

04 mars 2020

Etude France Invest x BCG sur la diversité de genre dans les participations des fonds de capital-investissement en France

Seulement 7 % de femmes PDG et DG dans les entreprises françaises accompagnées par le capital-investissement, contre 15 % pour le reste de l’économie

Alors qu’une loi sur l’égalité hommes-femmes dans la vie économique sera discutée au Parlement cette année, le constat sur la sous-représentation des femmes aux postes de direction et de gouvernance des entreprises françaises est manifeste. Les entreprises cotées (CAC 40, SBF 120) ont été analysées à la loupe et l’univers des start-up a récemment fait l’objet d’études. Reste la grande majorité des entreprises non cotées, qui contribuent fortement à la vitalité de notre économie mais pour lesquelles peu d’informations sont disponibles. Le Boston Consulting Group (BCG) et France Invest, l’Association française des investisseurs pour la croissance, se sont associés pour combler ce manque. Ils ont mené une enquête inédite – Les femmes aux postes de direction et de gouvernance : Sous-représentation dans les entreprises françaises accompagnées par le capital-investissement – sur 5 000 sociétés françaises de toutes tailles, accompagnées par du capital-investissement, représentant plus de 200 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Les résultats dans ces 5 000 entreprises sont sans appel :

  • Moins d’un quart de femmes membres du conseil d’administration (ou équivalent), contre plus de 40 % pour les entreprises du CAC 40 et du SBF 120 soumises à la loi Copé Zimmerman ;
  • Seulement 7 % de femmes PDG ou DG, contre 15 % pour l’ensemble des entreprises de 20 salariés ou plus d’après l’INSEE ;
  • 26 % de femmes membres des comités de direction, mieux que le CAC 40 (autour de 20 %), mais ce taux est inversement proportionnel à la taille de l’entreprise ;
  • Au sein des comités de direction, les femmes dirigeantes occupent très souvent les mêmes fonctions : directrice des ressources humaines ou directrice du marketing (55 % du total) ;
  • La présence de femmes aux postes de PDG, DG ou présidente du conseil d’administration n’a aucun impact sur la diversité de genres au sein des organes de direction. En effet, lorsque le PDG est un homme, on compte 70 % d’hommes au sein des comités de direction, contre 69 % lorsque le PDG est une femme.

« Les entreprises non cotées accompagnées dans leur croissance par les investisseurs en capital et en dette privée affichent encore actuellement un taux de femmes très faible aux postes de direction. Pour sortir de cet état de fait, France Invest a rédigé une Charte d’engagements, dont certains chiffrés, destinée à ses membres afin qu’ils se mobilisent et agissent en faveur d’une plus grande mixité dans ces entreprises. Le temps de l’action est arrivé, l’ambition est de donner aux femmes un rôle plus important dans l’économie. » souligne Dominique Gaillard, Président de France Invest.

« Le fait que les femmes occupent presque toujours les mêmes postes au sein des comités de direction n’aide pas à faire face aux enjeux de diversité au sein des entreprises non cotées. D’autant plus que ces postes ne sont pas ceux qui conduisent naturellement aux fonctions de PDG et DG. Une femme à la tête de l’entreprise permettrait d’émettre un signal fort pour l’ensemble des postes de direction, il n’en est malheureusement souvent rien. La diversité est l’un des cinq piliers à l’agenda des PDG pour les années 2020. Cet objectif guide nos réflexions et nos actions en interne, comme les discussions stratégiques que nous avons avec nos clients. » expliquent Jessica Apotheker et Gwenhaël Le Boulay, Directrice Associée et Directeur Associé Senior au BCG.


Méthodologie

BCG et France Invest ont constitué une base inédite de près de 5 000 sociétés françaises accompagnées par du capital-investissement (hors capital-innovation) avec leurs dirigeants (plus de 9 200 répertoriés) et membres des organes de gouvernances (plus de 3 700 répertoriés). Parmi l’échantillon analysé, on compte 13 % de TPE, 62 % de PME, 24 % d’ETI et 2 % de Grandes Entreprises. Identification des dirigeants (PDG/DG ou équivalent, membre du Comex ou équivalent) et des membres des organes de gouvernance : croisement de plusieurs sources de données, notamment Orbis, Pitchbook, CapitalIQ et Société.com.