Activité du capital-investissement français au S1 2020
28 octobre 2020
28 octobre 2020
France Invest (Association des Investisseurs pour la Croissance) et Grant Thornton présentent aujourd’hui la 33ème édition du rapport d’activité des acteurs du capital-investissement français au 1er semestre 2020.
Avec 91 % de répondants sur les 285 membres de France Invest interrogés1, cette étude est la référence pour suivre sur une longue période les évolutions du capital-investissement français, acteur de la croissance des start-up, des PME et des ETI.
Dominique Gaillard, Président de France Invest, souligne : « Face à l’intensité de l’impact de la crise sanitaire sur l’activité économique et à l’incertitude inédite qui en découle, les sociétés de capital-investissement ont continué à être très présentes au 1er semestre 2020 pour permettre aux entreprises de financer leur développement. Contrairement à la crise de 2008-2009 où les montants levés et investis s’étaient effondrés, l’activité de ce début d’année est restée très soutenue.
De plus, à partir du printemps 2021, les professionnels du capital-investissement seront également des acteurs du plan de relance établi par le gouvernement. Ils viendront renforcer sur 24 mois le haut de bilan de 2.000 à 2.500 PME et ETI affectées par la crise et ayant des capacités de rebond. Notre ambition est qu’ils apportent une part substantielle des 20 Md€ annoncés par Bercy avec, de surcroît, tout leur savoir-faire extra-financier pour placer ces entreprises sur une trajectoire de croissance durable. »
Au 1er semestre 2020, la levée de capitaux :
Au 1er semestre 2020, les investissements :
Dans un marché incertain, le nombre de cessions a diminué mais reste élevé et les rachats par des industriels augmentent.
Thierry Dartus, associé, Transaction Advisory Services, Grant Thornton précise : « Alors que le confinement a provoqué un arrêt sans précédent de l’activité économique au semestre dernier, il faut se féliciter du rôle moteur du capital-investissement soutenant le développement de plus de 1 000 entreprises, plongées cependant dans l’urgence de la situation et la mise en place des mesures de soutien de la trésorerie.
Désormais, dans un contexte toujours plus marqué par les incertitudes en matière de « seconde vague » ou de no deal concernant le Brexit, l’investissement doit s’articuler en complément du Plan de relance de 100 Md€ mis en œuvre par le gouvernement pour renforcer les fonds propres des entreprises et ainsi retrouver le plus rapidement possible une dynamique de développement vertueuse et durable. »
[1] Les fonds de dette privée, d’infrastructure et étrangers ne sont pas pris dans le périmètre de l’étude.