🔸Sujets européens
France Invest répond à l’appel à contributions de la Commission européenne sur sa stratégie pour les startups et les scaleups
Dans sa contribution, France Invest souligne le rôle clé du capital-innovation (VC) et du capital-investissement (PE) dans le financement et le développement des startups et scaleups. A la liste des principaux obstacles au développement des startups et scaleups identifiés par la Commission, France Invest ajoute la définition européenne des PME, qui discrimine les startups et scaleups financées par le VC/PE et qui peut les rendre inéligibles aux aides publiques.
L’Association exhorte la Commission européenne à optimiser le financement des startups et scaleups en améliorant l’accès aux capitaux, en simplifiant les réglementations et en offrant des incitations pour l’investissement et l’attraction des talents. Ses principales propositions concernent la révision de cette définition, le développement d’un écosystème européen de capital-innovation et de croissance et la création d’un environnement favorable au financement et à l’investissement. “Faire une icone symbolisant l’action commune” Nous vous invitons à relayer cette proposition auprès de la Commission européenne [EU Start-up and Scale-up Strategy] en l’envoyant au nom de votre société pour appuyer le message de l’Association.
âž• Consulter la contribution de France Invest
France Invest actualise sa position en vue de l’ouverture des négociations européennes sur l’investissement de détail
Alors que l’Union Européenne s’efforce de dynamiser la participation des investisseurs particuliers aux marchés financiers, France Invest plaide pour un cadre réglementaire équilibré, garantissant à la fois la protection des investisseurs et la compétitivité du marché européen.
À l’approche des discussions en trilogue sur la Retail Investment Strategy (RIS), l’Association souligne l’importance de rationaliser les obligations réglementaires en matière de parcours client, de gouvernance des produits et de supervision.
Si nous soutenons pleinement l’objectif d’un cadre réglementaire transparent et efficace, nous alertons sur les risques d’une approche trop restrictive qui pourrait limiter l’offre d’investissement, freiner l’innovation et réduire l’accès des investisseurs à des solutions adaptées. Un excès de régulation risquerait, in fine, d’entraver le financement de l’économie réelle.
Nos priorités pour ces négociations clés :
- Garantir un bon rapport qualité/prix pour les investisseurs
- Préserver la diversité des produits et des modèles de distribution
- Simplifier le parcours client et éviter une régulation excessive qui pourrait nuire à l’attractivité du marché européen
- Encourager un produit d’épargne européen pour mobiliser l’épargne des ménages vers des secteurs stratégiques
France Invest répond à la consultation d’ESMA sur les fonds d’investissement alternatifs ouverts pratiquant l’origination de prêts (open-ended loan-originating AIFs – LOFs)
Dans sa contribution, France Invest plaide de manière générale pour une réglementation équilibrée qui favorise le développement des fonds ouverts pratiquant l’origination de prêts, sans ajouter de contraintes excessives. Elle insiste sur la flexibilité dans la gestion de la liquidité, la prise en compte des structures hybrides, et la cohérence avec les réglementations existantes.
L’Association souligne que les mesures de niveau 2 d’AIFMD2 doivent être en cohérence avec les obligations générales des AIFs ouverts, et s’intégrer dans le cadre des ELTIFs. Elle s’oppose à l’introduction de contraintes supplémentaires qui ne seraient pas justifiées par la spécificité des fonds LOFs. Elle insiste que la gestion de la liquidité ne doit pas être standardisée : elle dépend du type d’actifs, de la stratégie d’investissement et du profil des investisseurs.
France Invest rappelle également son opposition à un seuil réglementaire minimum de liquidité et à l’imposition de tests de résistance standardisés, les tests devant être adaptés à chaque fonds et ne pas devenir un simple exercice réglementaire.
L’Association souligne que les gestionnaires doivent avoir accès à un large éventail d’outils de gestion de la liquidité, incluant ceux définis contractuellement avec les investisseurs, et s’oppose à une approche rigide basée sur une “segmentation stricte » de la liquidité.
Enfin, elle souligne l’importance de développer un marché secondaire pour améliorer la liquidité des LOFs.
Avis des ESAs sur le rejet par la Commission européenne du projet de RTS relatifs à DORA sur la sous-traitance
Les autorités européennes de surveillance (AES) ont publié 🔗un avis sur le rejet par la Commission européenne du projet de normes techniques réglementaires (RTS) sur la sous-traitance.
La Commission a rejeté le projet initial de RTS sur la sous-traitance, qui spécifie des éléments supplémentaires que les entités financières doivent déterminer et évaluer lorsqu’elles sous-traitent des services TIC qui soutiennent des fonctions critiques ou importantes en vertu de DORA, au motif que certains éléments dépassent les pouvoirs conférés aux AES par la DORA.
L’avis rendu par les AES prend acte de l’évaluation réalisée par la Commission et confirme que les amendements proposés garantissent que le projet de RTS est conforme au mandat défini par la DORA. Pour cette raison, les AES ne recommandent pas d’autres amendements aux RTS en plus de ceux proposés par la Commission. Les AES encouragent la Commission à finaliser sans plus tarder l’adoption des RTS tels qu’ils leur ont été soumis.
Webinaire d’ESMA sur l’impact de la taille sur les structures de coûts des fonds de l’UE
ESMA réunira lors d’un webinaire le 13 mars à 10 h, des experts qui présenteront les conclusions de son rapport sur l’impact de la taille sur les structures de coûts des fonds européens et répondront aux questions du public.
Il est possible de s’y inscrire avant le 12 mars sur le site de l’Autorité : 🔗Webinar on the Impact of size on EU fund cost structures