Veille juridique & fiscale n°68
03 juin 2025
03 juin 2025
La Commission a publié 🔗sa stratégie pour les startups et scaleups avec l’objectif de faire de l’UE la première destination mondiale pour les entreprises innovantes axées sur la technologie.
L’un des éléments clés de cette stratégie est l’expansion du Conseil européen de l’innovation (EIC), qui joue un rôle essentiel dans la promotion de l’innovation et de l’esprit d’entreprise dans toute l’Europe. L’EIC sera simplifié et élargi afin d’offrir de meilleures opportunités de financement aux startups et aux scaleups, de combler le déficit de financement pour les entreprises de deep tech et d’inclure des processus plus proches de ceux de l’ARPA.
D’autres initiatives clés ont été annoncées :
Suite à la publication de sa Recommandation, la Commission européenne a publié deux propositions législatives en ce qui concerne l’extension de certaines mesures disponibles pour les petites et moyennes entreprises aux petites entreprises de taille moyenne et d’autres mesures de simplification :
Ces documents sont soumis à consultation jusqu’au 21 juillet.
Les prochaines négociations en trilogue entre la Commission, le Conseil et le Parlement sur l’investissement de détail ont été reportées sous la présidence danoise, qui débutera le 1er juillet. Bien que le Danemark ait précédemment indiqué qu’il donnerait la priorité à ce dossier, les progrès rapides dépendront de sa capacité à recueillir les réactions des États membres sur le non paper rédigé par la Commission et à convenir d’une position du Conseil afin de reprendre les négociations à partir du mois de juillet.
L’eurodéputée Stéphanie Yon-Courtin, rapporteuse sur ce dossier, a également publié un non paper. Dans l’ensemble, ce document présente un paquet complet de réformes visant à simplifier les règles relatives à l’investissement de détail, à renforcer les pouvoirs de surveillance et à faire en sorte que les informations et les conseils soient davantage axés sur le consommateur et plus proportionnés. L’un des principes fondamentaux proposés par Stéphanie Yon-Courtin est le déplacement de certaines obligations réglementaires prévues par les directives sur les marchés d’instruments financiers (MIF) et sur la distribution en assurance (DDA) du point de vente à la phase de conception du produit.
Le rapport final comprend 17 recommandations réparties en six sections :
Les Lignes directrices doivent être lues parallèlement aux Recommandations révisées, qu’elles complètent avec des conseils plus détaillés et des bonnes pratiques pour une mise en œuvre efficace.
Avec les nombreuses évolutions réglementaires de ces dernières années, les sociétés de gestion sont tenues de transmettre divers reportings aux régulateurs, que ce soit au niveau national ou européen.
Par ailleurs, l’Autorité des Marchés Financiers (AMF) se montre particulièrement attentive au respect des délais fixés pour ces reportings.
Dans ce contexte, France Invest a mis en place un calendrier des reportings auxquels une société de gestion de portefeuille spécialisée en Private Equity est susceptible d’être soumise.
Ce calendrier couvre les reportings à transmettre au niveau national uniquement, à l’exclusion des obligations déclaratives à l’international. Il vous permet d’avoir une vue d’ensemble des échéances réglementaires tout au long de l’année.
Ce calendrier est proposé à titre d’aide pour faciliter votre suivi des obligations déclaratives. Il est susceptible d’évoluer chaque année, tant en ce qui concerne les dates que les reportings à produire, en fonction des modifications réglementaires.
Ce calendrier sera prochainement disponible sur notre site internet dans l’espace Documentation > Etudes, ressources, positions > Réglementation > Compliance
Comme vous le savez, la campagne FRA/RAC se termine cette semaine, le vendredi 6 juin.
Dans le cadre de la campagne FRA/RAC, nous vous invitons à cocher la case suivante dans le questionnaire :
« T4-A-4 – La SGP s’oppose-t-elle à la transmission des données FRA-RAC à son (ou ses) association(s) professionnelle(s) ? »
Cela permet de ne pas s’opposer à la transmission des données à France Invest, votre association professionnelle.
Ces données sont essentielles pour plusieurs raisons :
En participant à cette démarche, vous contribuez à une meilleure représentation du capital investissement et renforcez notre capacité collective à agir.
Dans un esprit de solidarité sectorielle, nous vous remercions par avance pour votre implication.
Après la consultation de fin 2023, la Commission européenne a lancé au mois de mai un call for evidence dans le cadre de la révision à venir de SFDR.
France Invest a contribué à ce call for evidence en formulant diverses propositions et pistes de réflexion avec comme objectif que les spécificités de l’investissement dans le non-côté soient bien prises en compte par la Commission européenne dans SFDR 2.0.
La proposition de texte de la Commission européenne de SFDR 2.0 est attendue au 4ème trimestre 2025.
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22 mai 2025
Le 16 mai, les équipes de l’AMF ont présenté aux adhérents de France Invest un état des lieux de l’application de la position 2020-03 aux fonds retail non cotés.
Cette présentation a permis (i) de rappeler le contexte dans lequel cette doctrine s’inscrit, (ii) de dresser un panorama des fonds ayant obtenu le feu vert du régulateur afin de pouvoir communiquer de façon centrale sur la prise en compte de l’ESG, (iii) d’exposer les principales exigences de l’AMF en la matière et (iv) d’évoquer les échanges en cours entre l’AMF, France Invest et des fonds candidats à l’agrément en communication centrale.
⏯️ Replay du webinaire (code secret: =8sdGJ!=) / 📋 Support de présentation
Le 15 mai, les services de l’AMF ainsi que le cabinet PwC nous ont présenté un état des lieux de la conformité au règlement DORA et ont précisé les principales attentes réglementaires associées.
À cette occasion, l’AMF est également intervenu sur le ROI à transmettre avant le 23 mai, en rappelant notamment les codes d’erreur les plus fréquemment rencontrés lors des rejets de reporting, afin d’anticiper et corriger les anomalies potentielles.
⏯️ Replay du webinaire (code secret: pL4#K9f8) / 📋Support de présentation
Initié par le président de la République en novembre 2023, le programme ETIncelles s’inscrit dans le prolongement de la Stratégie Nation ETI et a pour objectif d’accompagner 500 PME de croissance d’ici 2027 afin qu’elles se développent et viennent ainsi renforcer le tissu français d’entreprises de taille intermédiaire (ETI).
La DGE accompagne désormais un total de 252 entreprises issues de 80 départements pour passer à l’échelle supérieure et devenir des entreprises de taille intermédiaire.
📄 Liste des entreprises de la promotion
L’Élysée a annoncé 20 milliards d’euros de nouveaux investissements à l’ouverture du sommet Choose France le 19 mai, contre 15 milliards l’an passé. Parmi les principales annonces figurent Amazon (300 millions d’euros), Foxconn (250 millions) et Cisco (100 millions), ainsi que des investissements dans les transports (Daimler, Iveco), les énergies renouvelables (EnBW) et la santé (Kenvue).
L’Élysée a aussi réitéré les 17,3 milliards d’euros de projets de centres de données dévoilés lors du Sommet de l’IA en février, en précisant les premiers développements.
Un projet porté par le fonds émirati MGX pour un campus d’IA en Île-de-France est également attendu. L’Élysée met en avant l’avantage comparatif de la France en matière d’énergie bas-carbone pour accueillir ces infrastructures.
Revolut annonce un investissement d’un milliard d’euros sur trois ans en France, accompagné de l’ouverture de son siège pour l’Europe de l’Ouest à Paris.
London Stock Exchange implantera à Paris un nouvel administrateur d’indices de référence, renforçant le positionnement de la capitale comme place financière.
L’émirati Adia injecte 600 millions d’euros dans ECG, leader européen de l’hébergement de plein air.
Icon Infrastructure, fonds britannique, consacrera 500 millions d’euros aux infrastructures françaises.
Cette note explore les enjeux de financement d’un tel effort et se projette en 2030, en tenant compte des contraintes et des priorités futures des comptes publics.
Quatre leviers principaux sont identifiés pour financer le réarmement :
Un seul levier ne suffira pas ; une combinaison de plusieurs instruments sera nécessaire. Le choix de l’équilibre entre ces leviers devra faire l’objet d’un débat démocratique.
Le rapport met en exergue le fait que l’épargne des classes moyennes et populaires en France est mal rémunérée, mal orientée, et peut/doit être utilisée pour « générer des rendements réels positifs sur le long terme ». Une critique récurrente dans le rapport porte sur « la faible démocratisation des placements performants », notamment les actifs à long terme et le PE.
➡️ Démocratiser l’accès au Private Equity pour favoriser l’investissement long terme
🔹En bref :
🔹Dans le détail :
Les rendements estimés et caractéristiques
Les freins identifiés
➡️ Recommandations
🔹Sur le PE (reco n° 14)
Pour ouvrir le PE au plus grand nombre, les rapporteurs proposent :
🔹Globalement sur l’Investissement long terme
Les rapporteurs formulent plusieurs propositions concrètes :
Le document « The Single Market: our European home market in an uncertain world » expose lastratégie de la Commission pour renforcer le marché unique européen face à un contexte géopolitique incertain. Il rappelle que le marché unique est un moteur de prospérité, de compétitivité et de résilience, et propose un plan d’action fondé sur plusieurs piliers : suppression des barrières majeures identifiées comme les « Terrible Ten », renforcement de l’intégration des services, soutien accru aux PME et entreprises innovantes, accélération de la digitalisation des procédures, simplification réglementaire, et amélioration de l’application des règles existantes.
La Commission a publié un quatrième train de mesures omnibus de simplification qui vise à réduire les coûts administratifs annuels des entreprises et en particulier l’introduction d’une nouvelle catégorie d’entreprises, les petites entreprises à moyenne capitalisation (PME), c’est-à-dire les entreprises de moins de 750 salariés; et jusqu’à 150 millions d’euros de chiffre d’affaires ou 129 millions d’euros d’actifs totaux.
Ces petites entreprises de taille intermédiaire – près de 38 000 entreprises dans l’UE – auront accès à certains avantages existants pour les PME, tels que des dérogations spécifiques au titre du règlement général sur la protection des données (RGPD) ou des règles simplifiées, telles que des règles de prospectus rendant la cotation des PME sur le marché boursier plus simple et moins coûteuse.
Pour plus de détails :
Dans le cadre de ses travaux de simplification des mesures et de réduction des charges, ESMA a lancé un appel à contributions sur le parcours client dans le cadre de MIF2 afin de mieux comprendre comment les investisseurs de détail utilisent les services d’investissement et si des obstacles réglementaires ou non réglementaires peuvent décourager la participation aux marchés de capitaux.
L’appel à manifestation d’intérêt explore :
Cette consultation est ouverte jusqu’au 21 juillet 2025. Sur la base des réponses qu’elle aura reçues, ESMA, en collaboration avec les autorités nationales compétentes, examinera si des ajustements règlementaires ou des clarifications sont nécessaires pour renforcer la protection des investisseurs de détail et leur participation sur les marchés de capitaux.
Le European Competitiveness Lab a préparé un avant-projet de proposition pour un label européen de l’épargne à long terme en amont d’un réunion ministérielle prévue le 5 juin à Paris.
Dans les grandes lignes, ce projet met l’accent sur le rôle de l’industrie dans la gestion du label, en laissant aux superviseurs un mandat de supervision a posteriori. À ce stade, il se caractérise par :
Le début de la mise en œuvre nationale de ce label est envisagé dès septembre 2025. En France, ce label pourrait s’appliquer notamment au PER.
Discussion paper de la Commission européenne
En vue de simplifier certains aspects du droit des sociétés, de l’insolvabilité, du droit du travail et du droit fiscal, et de soutenir les entreprises innovantes dans le processus de mise à l’échelle, la Commission devrait proposer une proposition législative sur un 28e régime au premier trimestre 2026.
Dans ce contexte, elle a partagé un discussion paper exposant ses premières réflexions concernant un 28e régime avec les membres du High-Level Forum on Justice for Growth, en amont d’une réunion technique prévue cette semaine.
Les principales questions soulevées dans le document de la Commission sont les suivantes :
Une consultation de la Commission sur ce sujet est attendue fin mai.
Discussions au sein de la Commission JURI du Parlement européen
De son côté, la Commission JURI du Parlement européen envisage de lancer une procédure d’initiative sur le 28e régime.
Dans ce cadre, le député européen René Repasi a lancé un appel à contribution à l’attention des experts, entreprises, chercheurs et autorités locales. Les contributions des participants de marché peuvent être adressées à rene.repasi@europarl.europa.eu avant le 13 juin. Ce rapport d’initiative devrait être finalisé d’ici la fin de l’année.
Les députés européens des Commissions ECON (https://www.europarl.europa.eu/doceo/document/ECON-AM-773152_EN.pdf et https://www.europarl.europa.eu/doceo/document/ECON-AM-773128_EN.html) et BUDG (PA_NonLeg et AM_Com_NonLegOpinion) du Parlement ont déposé des amendements au projet de rapport d’initiative du Parlement sur l’Union de l’épargne et de l’investissement porté par la rapporteure Aurore Lalucq (PR_INI).
Bien que ce rapport ne soit pas contraignant, les amendements déposés offrent un aperçu des députés européens concernés, des priorités politiques et des positions émergentes des groupes politiques – en particulier en ce qui concerne les futures initiatives législatives et non législatives dans des domaines tels que les retraites, les comptes d’épargne, la supervision, les infrastructures de marché et la titrisation.
L’adoption de ce rapport en séance plénière du Parlement est prévue début septembre.
Suite à la première réunion en trilogue qui a eu lieu le 18 mars dernier, la Commission européenne, la France et la République tchèque, ainsi que les Pays-Bas ont préparé des non-papers visant à simplifier les propositions législatives en cours de discussion sur l’investissement de détail.
En particulier, le non paper de la Commission propose :
Le prochain trilogue réunissant Conseil, Commission et Parlement est prévu le 3 juin. Au-delà des sujets abordés dans le non-paper de la Commission, l’éducation financière, les plateformes de collaboration entre l’ESMA et l’EIOPA, les propositions relatives aux frais indus dans le cadre des directives UCITS/AIFMD, la clause de révision du Parlement européen concernant les fournisseurs de données, ainsi que l’application globale de la stratégie pour l’investissement de détail seront également discutées par les trois institutions.
ESMA a publié une version actualisée de son Q&A sur le DIC PRIIPs incluant notamment des actualisations concernant :
Nous avons interrogé les services de l’AMF concernant la prise en compte des éventuels retours après cette échéance. Les services de l’AMF nous ont indiqué que les SGP auront la possibilité de corriger leurs fichiers jusqu’au 30 mai. Une communication officielle de leur part vous sera adressée prochainement à ce sujet. Pour rappel, cette date correspond à la fermeture de la plateforme de l’EBA. Aucun délai supplémentaire ne sera accordé au-delà de cette échéance.
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06 mai 2025
Le prochain webinaire de la Commission législation & fiscalité est prévu le 12 mai à 9h via Zoom. L’équipe Relations institutionnelles présentera les nombreuses actualités juridiques, réglementaires nationales et européennes.
Ordre du jour :
I) Actualités nationales
1. Sujets règlementaires
2. Travaux de place
3. Projet loi de finance 2026
II) Actualités européennes
1. Calendrier
2. Réponses FI en cours
3. AIFMD2 : Projet de RTS et guidelines d’ESMA sur les outils de gestion de la liquidité
4. Réponses FI
5. Point d’étape sur SIU et RIS
III) Finance durable
1. CSRD
2. SFDR
3. 2020-03 AMF
4. ISR non coté
Notre webinaire DORA aura lieu le jeudi 15 Mai de 14h00 à 15h30. Les services de l’AMF vont apporter de la précision sur le ROI mais également les attentes concernant DORA de manière plus générale.
Si vous souhaitez nous transmettre vos questions concernant le ROI ou sur DORA de manière plus générale merci de les transmettre le plus tôt possible afin que nous puissions les adresser aux services de l’AMF dans le cadre du webinaire sous le format suivant :
Le 16 mai à 9 h, les équipes de l’AMF présenteront aux adhérents de France Invest un état des lieux de l’application de la position-recommandation 2020-03 au non coté.
La position 2020-03 encadre les informations à fournir par les placements collectifs intégrant des approches extra-financières.
Ce webinaire permettra notamment à l’AMF de rappeler quelles sont ses exigences pour qu’un fonds non coté retail puisse obtenir l’agrément en communication centrale au titre de la 2020-03. Un temps dédié aux Q&A sera également prévu.
Pour participer, veuillez-vous vous inscrire via le lien ci-dessous :
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24 avril 2025
Le présent questions/réponses, publié en septembre 2024 puis actualisé en avril 2025, constitue le produit fini des travaux conduits par le GT regroupant France Invest, l’AFG et France Post Marché.
Le prochain webinaire de la Commission législation & fiscalité est prévu le 12 mai à 9h via Zoom. L’équipe Relations institutionnelles présentera les nombreuses actualités juridiques, réglementaires nationales et européennes.
Le 5 mai à 14 h, l’équipe de l’Impact Score du Mouvement Impact France, présentera cet outil auprès des adhérents de France Invest. L’Impact Score permet à une entreprise, quel que soit sa taille, de (i) réaliser un diagnostic, (ii) d’entreprendre une démarche une progression sur des thématiques ESG spécifiques une fois son évaluation réalisée et (iii) de valoriser son score et ses engagements pris auprès de ses parties prenantes.
L’équipe de l’Impact Score illustrera en quoi cet outil peut être utile à la fois pour :
Le 16 mai, de 9 à 10 h, l’AMF présentera aux adhérents de France Invest l’application de la position recommandation 2020-03 aux fonds non cotés. Cette présentation permettra notamment à l’AMF de présenter ses exigences lorsqu’un fonds souhaite obtenir un agrément en communication centrale au titre de cette position 2020-03.
Cette présentation se déroulera sous un format webinaire avec un temps dédié aux Q&A. Le lien d’invitation sera transmis ultérieurement.
Dans sa contribution, France Invest souligne l’importance d’un écosystème de financement plus structuré pour soutenir la croissance de l’industrie de défense en Europe et le rôle clé que peut jouer le capital-investissement dans le financement de la BITD.
Elle identifie plusieurs obstacles majeurs à lever, en particulier les barrières réglementaires, les doctrines d’investissement des investisseurs et les cessions. Elle formule plusieurs recommandations afin de les surmonter, par exemple l’introduction d’un label retail « souveraineté » et des initiatives de place.
ESMA organise avec l’Autorité européenne des assurances et des pensions professionnelles (EIOPA) un webinaire commun afin de partager les conclusions :
Le webinaire se tiendra en ligne sur Teams le 12 juin 2025, de 10 h à 11 h. Au cours de ce webinaire, vous assisterez à une présentation des rapports, qui sera suivie d’une session de questions-réponses.
Vous pouvez vous y inscrire avant le 9 juin sur le site d’ESMA : Webinar on ESMA’s and EIOPA’s Annual Cost and Past Performance Report
Suite aux consultations qu’elle a organisées à l’automne 2024, ESMA a publié son 🔗 rapport final sur des RTS et des 🔗 guidelines sur les outils de gestion de la liquidité des UCITS et des AIFs ouverts.
Le projet de RTS apporte des précisions sur les caractéristiques auxquelles chacun des outils de gestion de la liquidité doit satisfaire, l’objectif étant d’assurer une approche harmonisée de l’utilisation de ces outils dans l’ensemble de l’UE. La Commission européenne a un délai de 3 mois (qu’elle peut prolonger d’un mois) pour décider de l’adopter ou non.
Quant à elles, les lignes directrices définissent :
La Commission européenne a lancé une 🔗 consultation sur l’intégration des marchés de capitaux européens.
Son objectif est de recueillir les réactions des parties prenantes sur les obstacles à l’intégration des marchés financiers dans l’UE, dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie de l’Union de l’épargne et de l’investissement adoptée le 19 mars 2025. Cette stratégie vise à stimuler l’économie de l’UE en améliorant la façon dont le système financier de l’UE mobilise l’épargne vers des investissements productifs, en offrant des possibilités financières plus nombreuses et de meilleure qualité aux citoyens et aux entreprises. Cette consultation est ouverte jusqu’au 10 juin.
Chers membres,
Comme vous le savez, la campagne FRA RAC 2025 a débuté le 23 avril et se poursuivra, en l’état, jusqu’au 30 mai.
Cependant, le contexte actuel, marqué par les échéances de reporting au 30 avril, les vacances scolaires en cours, ainsi que les nombreux jours fériés et ponts du mois de mai – réduit considérablement la période effective de traitement. Au total, seuls 19 jours ouvrés sont disponibles pour mener à bien cette campagne, un volume significativement inférieur à celui observé lors des campagnes précédentes.
Dans cet esprit, nous avons pris contact avec l’AMF afin de solliciter une prolongation du délai jusqu’à la mi-juin, permettant d’atteindre un nombre de jours ouvrés cohérent avec les pratiques antérieures, et garantissant ainsi les conditions d’une réalisation optimale.
Nous ne manquerons pas de vous tenir informés dès réception du retour de l’AMF.
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11 avril 2025
Dans le cadre des travaux menés au sein du GT7 de la Commission Sustainability de France Invest, nous vous proposons un rapide sondage (3 minutes) à destination de vos participations. Ce sondage a vocation à donner une image du positionnement des entreprises en matière d’intégration des enjeux de durabilité dans le contexte européen de simplification lié à la proposition « Omnibus ». Les résultats seront anonymes et agrégés.
Le processus d’adoption de la proposition de directive « Omnibus – Stop the clock » prévoyant de reporter l’entrée en vigueur de 2 ans pour les vagues 2 (« grandes entreprises ») et 3 (PME cotées) de la CSRD et d’allonger d’un an le délai de transposition de CS3D s’accélère.
Le Conseil de l’Union européenne et le Parlement européen ayant chacun approuvé le texte, la phase de trilogues devrait être de très courte durée afin d’avoir un texte définitif adopté d’ici la fin du mois.
En France, les dispositions sur le report ont également été adoptées (cf actualité ci-dessous)
➕ Plus d’informations :
Simplification: le Conseil arrête sa position sur le mécanisme suspensif afin de renforcer la compétitivité de l’UE et d’apporter une sécurité juridique aux entreprises
Sustainability and due diligence: MEPs fast-track vote on postponed application
La lecture définitive du projet de loi DADDUE au Sénat et à l’Assemblée s’est tenue les 2 et 3 avril.
L’article 7A de ce texte prévoit plusieurs mesures concernant CSRD :
Aussi, l’article 7 vient supprimer les sanctions pénales (peine d’emprisonnement et amende) pour défaut de nomination et de convocation à l’AG d’un commissaire à la durabilité ou d’un OTI ou en cas de délit d’entrave à l’exercice de la mission de ce dernier (modifications de l’art. L 821-6 et de l’article L. 822-40 du code de commerce) Ce projet de loi doit désormais être publié au Journal officiel pour une entrée en vigueur de ces dispositions.
La Commission européenne a mandaté l’Efrag pour prendre un avis technique dans le cadre du futur acte délégué qui modifiera le set 1 ESRS (les 12 normes ESRS agnostics).
La révision du set 1 ESRS devra permettre de réduire le nombre de datapoints obligatoires en :
(i) supprimant les moins importants,
(ii) (priorisant les datapoints quantitatifs,
(iii) distinguant davantage les datapoints obligatoires des volontaires.
Cette révision du set 1 ESRS devra également fournir des instructions claires sur la façon d’appliquer le principe de matérialité. La structure et la présentation des standards sera simplifiée. L’avis technique de l’Efrag est attendu d’ici le 31/11/2025.
ESMA organise un webinaire le 24 avril à 12h lors duquel seront présentés les conclusions d’une étude sur le changement du nom des fonds utilisant des mots liés à l’ESG et les impacts de ces changements sur les flux d’investissement.
Dans le cadre de la conférence des Nations Unies sur l’Océan, le FIR organise un webinaire « UNOC 2025 et finance bleue : quels enjeux pour les investisseurs ? » avec la participation d’Antidia Citores, General Manager au Green Marine Europe et de Morgane Graffion, ESG Lead au Global Maritime Forum. Les deux intervenantes présenteront les enjeux et objectifs de la conférence des Nations Unies sur l’Océan ainsi que l’état de la décarbonation du secteur maritime.
L’examen du projet de loi sur la simplification, repoussé au mercredi 9 avril après-midi à l’Assemblée nationale, pourrait s’étendre jusqu’à la nuit du 12 au 13 avril, contraignant l’Assemblée à envisager une séance exceptionnelle le samedi. Entre 1 500 et 2 000 amendements sont attendus en séance, après un tri toujours en cours par les services de l’Assemblée nationale. À ce stade, 268 amendements ont été jugés irrecevables.
En vue de la publication en juin prochain d’un texte omnibus sur la défense, la Commission européenne DG DEFIS recueille actuellement des données, des arguments et des suggestions auprès des parties prenantes.
La Commission vise à :
(i) éliminer les barrières réglementaires/discriminations qui affectent l’industrie européenne de la défense dans les règlements et programmes de l’UE,
(ii) simplifier et d’accélérer les procédures de passation de marchés pour l’industrie européenne de la défense et de simplifier et faciliter le transfert de produits de défense dans le marché intérieur, ainsi que
(iii) simplifier les programmes de défense de l’UE, en particulier le Fonds européen de la défense (FED).
Cette consultation est ouverte jusqu’au 22 avril 2025.
La Commission a adopté les RTS révisés sur DORA relatifs à la sous-traitance : https://ec.europa.eu/transparency/documents-register/detail?ref=C(2025)1682&lang=fr
Le texte précise les éléments qu’une entité financière doit déterminer et évaluer lorsqu’elle sous-traite des services TIC soutenant des fonctions critiques ou importantes.
Il :
Pour rappel, suite au rejet par la Commission de leur projet de RTS initial, les autorités européennes de surveillance avaient émis un avis dans lequel elles reconnaissaient que les amendements suggérés par la Commission européenne mettraient le RTS en conformité avec leur mandat (retrait de l’article 5 du projet de RTS initial) et ne proposaient pas d’autres changements.
Prochaines étapes : Le projet de règlement délégué entre en vigueur le vingtième jour suivant sa publication au Journal officiel de l’UE.
La Commission européenne a publié un ordre du jour indicatif de ses prochaines réunions : lpp-31-mars-7ZzR.pdf
À noter en particulier :
17 juin : 5e texte omnibus sur la défense
21 mai : 4e texte omnibus sur les petites ETI & stratégie pour le marché unique
28 mai : stratégie pour les startups et scaleups européennes
À la suite de notre atelier FRA RAC en mars dernier, nous avons obtenu les réponses à vos questions de la part de l’AMF que vous retrouverez dans notre Q&A.
À la suite des différents échanges que nous avons eus avec les services de l’AMF concernant vos problématiques liées au ROI, nous avons élaboré un Q&A.
Nous attirons toutefois votre attention sur le fait que ce document a été réalisé à partir des échanges avec les services de l’AMF, et ne constitue pas une position officielle de l’Autorité.
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26 mars 2025
Le 18 mars, France Invest, en partenariat avec Forvis Mazars et PwC, a organisé une conférence intitulée « CSRD : dans un environnement réglementaire incertain, où en est-on ? ». Cette matinée s’est déroulée en trois temps :
📺 Le replay est disponible ici – code secret : Xyg?kpR6
Le support, notamment les actualités liés à l’Omnibus CSRD, est 🔗disponible ici.
Le groupe composé de grands investisseurs institutionnels français à l’origine de l’Initiative de place « Objectif Biodiversité » lancée en 2024 avec l’Af2i – Abeille Assurances (Aéma Groupe), BNP Paribas Cardif, BPCE Assurances, la Caisse des Dépôts, CNP Assurances, EDF Gestion, MAIF, MACIF (Aéma Groupe), Malakoff Humanis, Société Générale Assurances, Crédit Agricole Assurances – qu’ont désormais rejoint AXA, Allianz France, AÉSIO mutuelle (Aéma Groupe), Pro BTP et la CARAC, annonce l’ouverture de la consultation des sociétés de gestion en vue de sélectionner le futur gérant du fonds non coté créé dans le cadre de l’Initiative.
Cette Initiative a été présentée aux adhérents de France Invest lors d’une intervention de représentants de la CDC, Abeille Assurances et Jasmin capital.
Le replay est disponible ici – code secret: V2HR$df6
Le cahier des charges et le questionnaire de consultation sont 🔗disponibles ici.
L’adresse mail pour la manifestation d’intérêts (dont la date limite est le 26/03) pour les sociétés de gestion intéressées est la suivante : fondsbiodiversite@jasmincapital.com (⚠️ sans accent).
La proposition de directive prévoyant le report d’entrée en vigueur de CSRD pour certaines entreprises ainsi que le report d’entrée en vigueur de CS3D, surnommée « Stop the clock » devrait être être votée au Parlement européen le 3 avril.
Dans le cas où le Parlement européen et le Conseil de l’UE voteraient dans les mêmes termes le calendrier du report proposé par la Commission européenne, l’accord sur le report serait donc acté. En France, le projet de loi DDADUE pourrait être le véhicule législatif permettant au Gouvernement de transposer les dispositions de la directive « Stop the clock ».
Pour voir les dispositions spécifiques proposées par la Commission, voir le support de présentation de la Conférence « CSRD : dans un environnement réglementaire incertain, où en est-on ? ».
La Plateforme de la finance durable a publié un rapport sur la rationalisation du financement durable des PME.
La Plateforme propose un « standard de financement durable PME », un cadre rationalisé, volontaire, pour les banques et les autres institutions financières afin de classifier les prêts (et autres types de financement) fournis aux PME comme des financements durables tout en simplifiant les informations volontaires qui s’y rapportent.
À destination des épargnants, l’AMF a publié un guide présentant les principales formes d’investissement responsable accessibles aux épargnants et vise à vous donner des clés de lecture pour faciliter l’identification de placements en accord avec vos objectifs et vos valeurs.
Les ministres Lombard et Lecornu ont formulé des annonces pour renforcer les fonds propres des entreprises :
France Invest a lancé un groupe de travail sur la défense, pour tout renseignement s’adresser à 📧 relationsinstitutionnelles@franceinvest.eu
Le gouvernement multiplie les initiatives de dialogue sur le budget en avril. Le Premier ministre, François Bayrou a annoncé la tenue d’une « conférence nationale des finances publiques » organisée par Matignon, réunissant État, collectivités et Sécurité sociale pour partager un diagnostic et amorcer des solutions.
Le rapport ne reprend pas la propositions de loi socialiste adoptée à l’Assemblée nationale le 29 octobre dernier et qui imposait une autorisation préalable des ministres chargés des affaires sociales et de l’économie pour toute prise de participation des fonds dans les crèches . Il est recommandé de poursuivre le contrôle des grands groupes et de déterminer, en fonction des conclusions de ces travaux, s’il apparaît pertinent d’encadrer plus fortement les prises de participation de certains fonds d’investissement et fonds de dette au capital des entreprises de crèches.
La SIU constitue une avancée majeure pour mieux mobiliser l’épargne des Européens au service des entreprises et de la croissance, encourager l’investissement de long terme, faciliter l’accès des investisseurs institutionnels et particuliers aux marchés privés et lever les obstacles aux investissements transfrontaliers.
Les institutions européennes visent à transformer cette ambition en actions concrètes au service de la compétitivité, de l’innovation et de l’emploi en Europe, à travers notamment :
➕ Plus d’information :
Communication de la Commission européenne
Rapport d’initiative du Parlement sur l’union de l’épargne et de l’investissement
Les autorités européennes de surveillance ont publié des orientations communes sur l’estimation des coûts et pertes annuels agrégés occasionnés par des incidents majeurs liés aux TIC au titre du règlement DORA : JC 2024-34_Draft final report GL on costs and losses. Ces orientations, qui incluent un modèle de déclaration des coûts et pertes bruts et des recouvrements financiers de l’année de référence, s’appliqueront à compter du 19 mai 2025.
L’autorité bancaire européenne (ABE) a lancé une consultation sur des projets de mesures d’application du paquet européen LCB-FT portant sur les sujets suivants :
La consultation est ouverte jusqu’au 6 juin et une audition publique aura lieu le 10 avril à 14 h ; vous pouvez vous y inscrire avant le 8 avril à l’adresse suivante : Public hearing on the Call for Advice on the AML/CFT package | European Banking Authority L’EBA doit rendre un retour à la Commission d’ici le 31 octobre.
🔗 Le document de consultation est disponible sur le site de l’Autorité.
Pour plus de détails :
À l’issue d’un premier échange entre la Commission européenne, le Conseil et le Parlement, il a été convenu que la Commission élaborerait, dans un délai maximal de six semaines, un « non paper » présentant différentes pistes de simplification des textes. Ce document servira de base au deuxième trilogue. Aucun échange technique n’est prévu d’ici là.
Cette consultation vise à apporter une sécurité aux entreprises et à garantir la transparence de la mise en œuvre, par la Commission, des règles de 2022 relatives aux subventions étrangères.
Ces règles imposent à la Commission de publier des lignes directrices concernant :
Elle est ouverte jusqu’au 2 avril 2025. L’adoption des lignes directrices est prévue pour le 1er trimestre 2026.
Le Règlement sur les subventions étrangères (FSR), entré en vigueur le 13 juillet 2023, permet à la Commission de remédier aux distorsions causées par les subventions étrangères sur le marché intérieur (e.g. acquisitions de contrôle, participation à des marchés publics et autres formes d’investissements directs).
Cet appel vise à recueillir des avis sur les principaux objectifs, le champ d’application et le contexte des prochaines lignes directrices relatives à la mise en œuvre du FSR. Les lignes directrices couvriront également l’exercice du pouvoir de la Commission de demander la notification préalable de certaines concentrations ou contributions financières étrangères reçues dans le cadre de marchés publics, lorsque ces cas ne dépassent pas les seuils de notification du FSR.
Dans une seconde phase, la Commission organisera une consultation publique sur le projet de lignes directrices du FSR.
Les points forts à retenir de cette journée :
À l’occasion du lancement des travaux sur le financement de la base industrielle et technologique de défense (BITD) par le Ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, Eric Lombard, et le Ministre des Armées, Sébastien Lecornu, à Bercy ce jour, l’AMF annonce la mise en place d’une procédure accélérée pour l’agrément des fonds d’investissement « défense ».
Dans les jours à venir, l’AMF diffusera une communication relative à DORA, à destination des entités placées sous sa supervision.
Reporting DORA le 30/04
L’accès au dépôt du registre DORA sera disponible courant avril sur la plateforme ROSA, l’AMF effectuera également une communication sur le sujet au même moment.
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13 mars 2025
En parallèle des travaux sur la transposition de la directive AIFMD2, le Comité juridique de France Invest souhaite lancer un groupe de travail dédié à une réflexion générale sur la modernisation de nos gammes de fonds nationaux ainsi que sur les règles inhérentes aux fonds et aux sociétés de gestion.
Vous pouvez candidater en 📧 nous adressant un email au plus tard le 18 mars 2025.
Afin d’assurer l’efficacité de ce groupe de travail, le nombre de participants sera limité.
Suite à la publication du guide de l’ILPA sur le LPAC, le comité juridique souhaite lancer un groupe de travail dédié pour élaborer un guide sur le sujet.
Vous pouvez candidater en 📧 nous adressant un email au plus tard le 18 mars 2025.
Afin d’assurer l’efficacité de ce groupe de travail, le nombre de participants sera limité.
Le comité juridique souhaite lancer un groupe de travail dédié à l’analyse du décret sur les caisses de retraite destiné à faire des propositions d’évolution des règles d’investissement applicable aux caisses de retraites complémentaires.
Vous pouvez candidater en 📧 nous adressant un email au plus tard le 18 mars 2025.
Afin d’assurer l’efficacité de ce groupe de travail, le nombre de participants sera limité.
Le 10 mars s’est tenu la 12e édition du Forum des Investisseurs organisé par France Invest. La stratégie d’allocation des investisseurs, assurer le retour de liquidité aux LPs et trouver un bon équilibre entre valorisation et rendement ont été les principaux thèmes abordés durant cette édition rassemblant 250 personnes dont environ un tiers de LPs et deux tiers de GPs.
Pour clôturer cet événement, Enrico Letta nous a honorés de sa présence et rappelé les piliers du financement de la souveraineté dans le contexte européen actuel : l’accompagnement de la transition verte, le financement de la sécurité, et l’innovation et la R&D.
France Invest lui a également remis ses 12 propositions pour mobiliser les investisseurs privés et accélérer l’innovation, la réindustrialisation et la souveraineté européenne, ainsi qu’au ministre Roland Lescure, à madame le sénateur Vanina Paoli-Gagin, au député Charles Rodwell et d’autres acteurs engagés (CPME nationale, numeum).
Dans sa contribution, France Invest souligne le rôle clé du capital-innovation (VC) et du capital-investissement (PE) dans le financement et le développement des startups et scaleups. A la liste des principaux obstacles au développement des startups et scaleups identifiés par la Commission, France Invest ajoute la définition européenne des PME, qui discrimine les startups et scaleups financées par le VC/PE et qui peut les rendre inéligibles aux aides publiques.
L’Association exhorte la Commission européenne à optimiser le financement des startups et scaleups en améliorant l’accès aux capitaux, en simplifiant les réglementations et en offrant des incitations pour l’investissement et l’attraction des talents. Ses principales propositions concernent la révision de cette définition, le développement d’un écosystème européen de capital-innovation et de croissance et la création d’un environnement favorable au financement et à l’investissement. “Faire une icone symbolisant l’action commune” Nous vous invitons à relayer cette proposition auprès de la Commission européenne [EU Start-up and Scale-up Strategy] en l’envoyant au nom de votre société pour appuyer le message de l’Association.
➕ Consulter la contribution de France Invest
Alors que l’Union Européenne s’efforce de dynamiser la participation des investisseurs particuliers aux marchés financiers, France Invest plaide pour un cadre réglementaire équilibré, garantissant à la fois la protection des investisseurs et la compétitivité du marché européen.
À l’approche des discussions en trilogue sur la Retail Investment Strategy (RIS), l’Association souligne l’importance de rationaliser les obligations réglementaires en matière de parcours client, de gouvernance des produits et de supervision.
Si nous soutenons pleinement l’objectif d’un cadre réglementaire transparent et efficace, nous alertons sur les risques d’une approche trop restrictive qui pourrait limiter l’offre d’investissement, freiner l’innovation et réduire l’accès des investisseurs à des solutions adaptées. Un excès de régulation risquerait, in fine, d’entraver le financement de l’économie réelle.
Nos priorités pour ces négociations clés :
Dans sa contribution, France Invest plaide de manière générale pour une réglementation équilibrée qui favorise le développement des fonds ouverts pratiquant l’origination de prêts, sans ajouter de contraintes excessives. Elle insiste sur la flexibilité dans la gestion de la liquidité, la prise en compte des structures hybrides, et la cohérence avec les réglementations existantes.
L’Association souligne que les mesures de niveau 2 d’AIFMD2 doivent être en cohérence avec les obligations générales des AIFs ouverts, et s’intégrer dans le cadre des ELTIFs. Elle s’oppose à l’introduction de contraintes supplémentaires qui ne seraient pas justifiées par la spécificité des fonds LOFs. Elle insiste que la gestion de la liquidité ne doit pas être standardisée : elle dépend du type d’actifs, de la stratégie d’investissement et du profil des investisseurs.
France Invest rappelle également son opposition à un seuil réglementaire minimum de liquidité et à l’imposition de tests de résistance standardisés, les tests devant être adaptés à chaque fonds et ne pas devenir un simple exercice réglementaire.
L’Association souligne que les gestionnaires doivent avoir accès à un large éventail d’outils de gestion de la liquidité, incluant ceux définis contractuellement avec les investisseurs, et s’oppose à une approche rigide basée sur une “segmentation stricte » de la liquidité.
Enfin, elle souligne l’importance de développer un marché secondaire pour améliorer la liquidité des LOFs.
Les autorités européennes de surveillance (AES) ont publié 🔗un avis sur le rejet par la Commission européenne du projet de normes techniques réglementaires (RTS) sur la sous-traitance.
La Commission a rejeté le projet initial de RTS sur la sous-traitance, qui spécifie des éléments supplémentaires que les entités financières doivent déterminer et évaluer lorsqu’elles sous-traitent des services TIC qui soutiennent des fonctions critiques ou importantes en vertu de DORA, au motif que certains éléments dépassent les pouvoirs conférés aux AES par la DORA.
L’avis rendu par les AES prend acte de l’évaluation réalisée par la Commission et confirme que les amendements proposés garantissent que le projet de RTS est conforme au mandat défini par la DORA. Pour cette raison, les AES ne recommandent pas d’autres amendements aux RTS en plus de ceux proposés par la Commission. Les AES encouragent la Commission à finaliser sans plus tarder l’adoption des RTS tels qu’ils leur ont été soumis.
ESMA réunira lors d’un webinaire le 13 mars à 10 h, des experts qui présenteront les conclusions de son rapport sur l’impact de la taille sur les structures de coûts des fonds européens et répondront aux questions du public.
Il est possible de s’y inscrire avant le 12 mars sur le site de l’Autorité : 🔗Webinar on the Impact of size on EU fund cost structures
Veuillez retrouver l’intégralité du replay de notre webinaire sur la FRA/RAC :
⏯️ Accéder au replay (code secret : YbklNz3$)
📑 Consulter le support du webinaire
🧮 Télécharger le fichier de calcul pour les fonds propres
Veuillez retrouver à votre disposition le Q&A sur le nouveau plan comptable des OPC : 🔗Q&A relatives à l’application du règlement
Résumé de la réunion annuelle d’information des commissaires aux comptes d’organismes de placement collectif et de sociétés de gestion de portefeuille :
Pour en savoir plus :
🖋️ Compte rendu de la réunion
➕ Présentation de la réunion
Pour rappel, l’AMF accorde une attention particulière à la LCB-FT, notamment dans le cadre des sanctions et des compositions administratives, où un volet spécifique y est systématiquement consacré. De plus, la formation des collaborateurs constitue un point clé. Nous attirons donc votre attention sur les préconisations de l’AMF en la matière, qui recommande une formation tous les 12 à 18 mois.
France Invest propose des formations LCB-FT, en présentiel ou en digital learning, avec délivrance d’un certificat de réussite. Nous vous invitons à vous rapprocher de l’Académie France Invest pour plus d’informations.
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28 février 2025
Afin de rendre le reporting de durabilité plus accessible et efficient, la Commission formule notamment les propositions suivantes concernant CSRD et Taxonomie :
Dispositions | V 1.0 | V 2.0 (Omnibus – Proposition de la Commission) | |
CSRD | Entreprises « vague 2 » | Grandes entreprises, 2 des 3 critères: 250 salariés, 50M€ CA ou 25M€ de bilan | Nouveaux seuils : + 1000 salariés et 50M€ de CA ou 25M€ de bilan, considérant n°5 et considérant n°12 pour entreprise mère |
PME cotées | Dans le scope, avec une norme dédiée LSME | Exclues du scope | |
Chaine de valeur (VC) | Informations à reporter par l’entité reportant que les entreprises de sa VC soient soumises ou non à CSRD | Si l’entreprise est non soumise à CSRD, l’entité reportante ne doit pas chercher à obtenir des informations au-delà de celles qui figureront dans des standards volontaires, considérants n°9 et n°14 | |
Entreprise de pays tiers | Seuil 150M€ de CA | Seuil 450M€ de CA, considérant n°17 | |
Niveau d’assurance | Assurance limitée puis assurance raisonnable | Assurance limitée, considérant n°4 En 2026, guidelines pour l’assurance limitée, considérant n°3 | |
ESRS set1 | 12 normes ESRS adoptées en juillet 2023 | Révision du set1 ESRS prévue | |
ESRS sectoriels | Plusieurs ESRS sectoriels prévus | Suppression des ESRS sectoriels, considérant n°13 | |
VSME | Norme VSME de l’Efrag | Acte délégué de la Commission pour futurs standards pour application volontaire pour les entreprises sous les seuils, considérant n°14 | |
Reporting art.8 Taxonomie | Pour toutes les entreprises dans le scope de CSRD | Pour les entreprises de +1000 salariés et < 450M€ de CA, considérant n°6, nouveau régime spécifique de « opt-in », cf article 19b | |
Tagging XBRL | Prévu | Pas d’obligation de tagger le temps que l’acte délégué soit pris, considérant n°16 | |
CSRD entrée en vigueur | Dates d’entrée en vigueur échelonnées selon la catégorie d’entreprise | Entrée en vigueur repoussée de 2 ans, considérant n°3, pour les grandes entreprises, exercice commençant le 1/01/2027 |
En vue de simplifier la diligence raisonnable pour soutenir les pratiques commerciales responsables, la Commission propose notamment les modifications suivantes :
Les propositions législatives vont maintenant être soumises au Parlement européen et au Conseil pour examen et adoption. Les modifications concernant CSRD et CS3D entreront en vigueur une fois que les colégislateurs seront parvenus à un accord sur les propositions et après publication au Journal officiel de l’UE.
Le projet d’acte délégué modifiant les actes délégués actuels au titre du règlement relatif à la taxonomie sera adopté après consultation du public et s’appliquera à la fin de la période d’examen par le Parlement européen et le Conseil.
➕ Plus d’information : Omnibus I – European Commission / Q&A on simplification Omnibus I and II
Cette initiative accompagne le paquet de simplification Omnibus sur les rapports et la diligence raisonnable en matière de développement durable. Elle vise à les rendre plus simples et plus rentables pour les entreprises, en assouplissant certaines exigences et en réduisant la quantité de données à fournir. Elle comprend des modifications de 3 actes délégués relatifs au Règlement Taxonomie.
La date limite de réponse à cet appel à contributions est fixée au 26 mars 2025. L’adoption de ces actes délégués par la Commission est prévue au deuxième trimestre 2025.
ESMA a lancé une action de supervision commune avec les autorités nationales sur les fonctions de conformité et d’audit interne des sociétés de gestion d’OPCVM et des AIFM. Cette action sera conduite tout au long de l’année 2025 et vise à évaluer dans quelle mesure les sociétés de gestion d’OPCVM et les gestionnaires de fonds alternatifs ont mis en place des fonctions de conformité et d’audit interne efficaces, dotées du personnel, de l’autorité, des connaissances et de l’expertise nécessaires pour s’acquitter des tâches qui leur incombent en vertu des directives sur les gestionnaires de fonds alternatifs et sur les OPCVM.
ESMA publiera un rapport final avec les résultats de l’exercice en 2026.
Ce rapport offre offrant un aperçu des tendances, des risques et des vulnérabilités (TRV) liés à l’adoption de l’IA par les gestionnaires de fonds ainsi qu’aux investissements dans l’IA.
ESMA observe que les fonds qui mettent en avant l’IA restent marginaux, avec un pic en 2023. Bien qu’ils intègrent l’IA dans des stratégies d’investissement systématiques, leurs performances restent mitigées et ils ont connu des sorties de fonds récentes. L’IA générative et les grands modèles de langage sont principalement utilisés pour soutenir les décisions d’investissement humaines.
Le rapport examine également l’investissement des fonds de l’UE dans des entreprises liées à l’IA. Depuis 2023, les fonds d’actions gérés activement ont augmenté de plus de 50 % leur exposition à ces entreprises, doublant la valeur de marché de ces positions. Selon ESMA, cette tendance, bien que reflétant la forte croissance boursière du secteur, pourrait accroître le risque des portefeuilles et amplifier les risques de marché en raison de l’incertitude liée à une technologie en rapide évolution. En particulier, ESMA note que l’exposition des fonds européens à des segments moins liquides, tels que le capital-investissement, doit faire l’objet d’une attention particulière en raison de l’amplification potentielle des risques systémiques.
Ce document pourrait alimenter plusieurs chantiers à venir, notamment les réflexions de la Commission sur l’union de l’épargne et de l’investissement (SIU) et sur un possible cadre macroprudentiel pour les entités non bancaires, les réflexions d’ESMA sur les règles de niveau 2 de la directive AIFMD2 sur la liquidité et sur les actifs éligibles aux OPCVM ainsi que les trilogues sur l’investissement de détail.
L’analyse d’ESMA montre que la taille de la classe d’actions individuelle et la taille de la société mère influencent les coûts de la classe d’actions, bien que ces effets varient d’un marché à l’autre. ESMA constate une corrélation négative entre la taille de la classe d’actions et les coûts sur les deux marchés, indiquant des économies d’échelle, mais la relation est plus forte sur le marché américain.
ESMA note que la corrélation entre la taille de la société mère et les coûts est négative à la fois dans l’UE et aux États-Unis et que les coefficients sont presque identiques, ce qui suggère que les gestionnaires de fonds européens sont aussi efficaces dans l’optimisation de l’organisation que les gestionnaires de fonds américains.
Cet appel à contribution précède la publication de la stratégie de l’UE en faveur des start-ups et des scale-ups, prévue pour le deuxième trimestre 2025.
En effet, si les start-ups et les scale-ups sont essentielles pour la compétitivité de l’UE et qu’elles apportent souvent sur le marché des solutions innovantes et révolutionnaires à des problèmes de société, la Commission constate que leur croissance reste entravée par des obstacles, notamment des difficultés à accéder aux capitaux privés dans l’UE et à vendre leurs produits de manière transparente dans le marché unique.
Par conséquent, la Commission entend développer une stratégie contenant un ensemble de mesures politiques, financières et législatives visant à améliorer et à simplifier les conditions-cadres pour ces entreprises.
La date limite pour soumettre les réponses est le 17 mars 2025.
Celui-ci vise notamment à (i) simplifier le reporting, tant pour les entreprises que pour les intermédiaires financiers, (ii) réviser la définition des PME dans les cas où la définition de l’aide d’État ne s’applique pas en considérant qu’une entreprise sera considérée comme telle si elle emploie en moyenne 250 salariés sans conditions supplémentaires et (iii) accroître la garantie d’InvestEU (de 2,5 Md€), principal programme d’investissement de l’UE, afin d’augmenter la mobilisation des capitaux publics et privés. Ce texte est aligné avec les secteurs stratégiques ciblés par la stratégie SIU (Saving and Investment Union), dont notamment la défense, y compris les actifs spatiaux, les activités à double usage et la mobilité militaire. Ainsi, ces secteurs seront désormais explicitement identifiés comme une des priorités d’investissement d’InvestEU.
Cette communication, qui succède au Green Deal, vise à soutenir la compétitivité et la résilience de l’industrie européenne et à accélérer la décarbonation. Elle confirme l’engagement de l’Europe en faveur d’une économie européenne à consommation nette zéro d’ici 2050, avec un objectif intermédiaire de 90 % d’ici 2040 et se concentre principalement sur deux secteurs étroitement liés : les industries à forte intensité énergétique et les technologies propres. Elle prévoit des mesures de soutien pour les industries à forte consommation d’énergie et définit des approches sectorielles spécifiques pour établir le leadership européen en matière de technologies propres.
La Commission identifie les moteurs économiques qui permettront à l’industrie de réussir dans l’UE : réduire les coûts énergétiques, stimuler la demande de produits propres, financer la transition écologique, assurer la circularité et l’accès aux matériaux, agir à l’échelle mondiale, garantir un accès à une main d’œuvre qualifiée.
Du point de vue du financement, le texte met l’accent sur l’augmentation des prêts de la BEI en augmentant la capacité d’InvestEU à supporter les risques, en réorganisant les programmes de financement en une banque industrielle de décarbonisation et en améliorant le fonctionnement des marchés du gaz et de l’énergie.
Depuis 2021, les SGP sont soumises à l’obligation de déclarer à l’AMF les dépassements de ratios dits « actifs », c’est-à-dire ceux résultant d’une action du gérant, survenus sur les fonds qu’elles gèrent. Les données communiquées dans ce cadre contribuent à la connaissance et au suivi des acteurs et des produits régulés, tout en permettant à l’AMF de détecter les situations nécessitant une attention particulière. Leur fiabilité constitue donc un enjeu essentiel de supervision.
Les dépassements de ratios peuvent, en cas de préjudice subi par les porteurs de parts des fonds, donner lieu à des indemnisations, qu’il y ait ou non réclamation. Cette dimension, qui participe à la protection des investisseurs, s’inscrit pleinement dans les orientations stratégiques de l’AMF Impact 2027.
Comme mentionné dans les priorités de supervision 2024, l’AMF a lancé une campagne de contrôles SPOT auprès de cinq acteurs gérant des encours inférieurs à 100 Mds€ afin d’évaluer la gestion des dépassements de ratios et le traitement des réclamations.
Dans ce cadre, l’AMF a analysé plusieurs aspects :
Résultats : 19 bonnes pratiques et 7 mauvaises pratiques identifiées.
L’Assemblée nationale a adopté une nouvelle taxe ciblant les plus grandes fortunes. Inspirée des travaux de l’économiste Gabriel Zucman, cette mesure prévoit un prélèvement minimum de 2 % sur le patrimoine des 1 800 foyers fiscaux les plus aisés de France. Le texte doit désormais être examiné par le Sénat.
Le projet de loi simplification sera examiné le 8 avril à l’Assemblée nationale.
L’exécutif prévoit de consulter les groupes parlementaires et de promouvoir d’autres initiatives législatives, telles que des propositions de loi (PPL), pour réintégrer des amendements qui ne pourraient pas être inclus dans le texte initial. L’idée d’organiser des semaines thématiques à l’Assemblée nationale dédiées à la « simplification », avec plusieurs PPL sur ce sujet, est également envisagée. Deux tables rondes, dirigées par les ministres des PME, Véronique Louwagie, et de la Transformation publique et de la simplification, Laurent Marcangeli, initialement prévues le 20 février, auront lieu le 4 mars à Bercy.
Proposé par Alexandre Loubet (RN – Moselle), le rapport proposant sa création a été déposé le 20 février, par la commission des Affaires économiques de l’Assemblée nationale, avec pour rapporteur Charles Rodwell (EPR – Yvelines).
La commission des Affaires économiques de l’Assemblée nationale examinera la création d’une commission d’enquête sur les effets de l’intelligence artificielle sur l’activité et la compétitivité des entreprises françaises, dès le lundi 3 mars.
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13 février 2025
Rappel des temps forts : décryptage de la loi de finances 2025, autres actualités nationales, actualités européennes, tour d’horizon sur la finance durable.
Code secret pour accéder au replay : 7#uNrfgr
En ce début d’année 2025, la commission législation et fiscalité souhaite lancer le comité Compliance et Gestion des Risques.
Ce comité permettra de disposer d’une instance dédiée aux questions de conformité, de gestion des risques et bonnes pratiques.
Dans le cadre de la mise en place de ce comité permanent, les candidatures sont ouvertes. Nous recherchons 10 membres associés ainsi que 10 membres actifs.
Les membres de ce comité seront membres pour une durée de 2 ans.
Si vous souhaitez candidater pour ce comité, vous pouvez envoyer un mail à l’adresse suivante.
À l’occasion de la FRA/RAC 2025, nous vous proposons un un atelier en ligne pour poser vos questions le 6 mars 2025, vous trouverez ci-joint un lien vers le template du nouveau format.
Si vous avez des questions sur certains points de ce nouveau format, n’hésitez pas à nous les adresser en amont du webinaire à cette adresse en précisant les éléments qui vous posent problème.
Nous apporterons des éclaircissements à ces questions lors du webinaire pour les questions reçues.
Nous ferons également un point sur le calcul des fonds propres dans le cadre de la FRA/RAC.
La commission des Affaires économiques de l’Assemblée nationale examine, le jeudi 13 février, la recevabilité d’une proposition de résolution. Celle-ci vise à créer une commission d’enquête sur les freins à la réindustrialisation de la France.
Un « projet de loi d’accélération de l’économie française », initié par le Medef, a été proposé à Matignon. Ses grandes lignes, révélées par La Tribune le 7 février, présentent un texte mis en page comme une initiative gouvernementale, avec la mention de François Bayrou en page de garde. Il vise à simplifier et accélérer les procédures administratives, aligner les règles d’installation et de recours sur les standards internationaux et attirer les investissements en France.
La Commission européenne a lancé un appel à contributions sur l’Union de l’Épargne et des Investissements (SIU) qui se clôturera le 3 mars prochain : Savings and Investments Union
La Commission interroge les participants de marché notamment sur :
Elle identifie des obstacles transfrontaliers qui entravent les flux de capitaux, le manque d’options de financement appropriées pour les entreprises, les besoins croissants en capitaux de l’UE pour financer des objectifs politiques plus larges et le manque de participation des citoyens aux marchés des capitaux.
La Commission cherchera à unifier l’approche des États membres et des acteurs du marché à l’égard du produit d’épargne européen et à compléter d’autres initiatives en cours, notamment l’objectif de réduction des charges, le financement des transitions verte et numérique, la stratégie pour le marché unique, le Clean Industrial Deal et le Fonds européen pour la compétitivité.
Cette consultation intervient dans la perspective de la publication d’une Communication le 1er avril prochain.
La Commission européenne a rejeté le projet de RTS (mesures d’application) relatives à DORA, sur la sous-traitance de services TIC soutenant des fonctions critiques ou importantes, préparé par les autorités européennes de surveillance. En effet, La Commission considère que les exigences introduites par l’article 5 du projet de RTS sur les « Conditions de sous-traitance relatives à la chaîne de sous-traitants TIC fournissant un service soutenant une fonction critique ou importante de l’entité financière » vont au-delà des exigences de l’habilitation donnée aux AES.
La Commission indique néanmoins son intention d’adopter les RTS soumis par les AES une fois que ces préoccupations auront été prises en compte et que les modifications nécessaires auront été apportées. Les AES disposent de six semaines pour décider si elles souhaitent modifier le projet de RTS sur la base des amendements proposés par la Commission.
ESMA a organisé sa conférence annuelle « Façonner l’avenir des marchés de capitaux de l’UE » le 5 février dernier à Paris. La conférence s’est concentrée sur l’importance du développement de l’Union européenne de l’épargne et de l’investissement et sur les domaines prioritaires clés pour les années à venir afin d’assurer son succès pour les citoyens et les entreprises de l’UE :
Le programme de travail 2025 définit les stratégies clés, les plans d’action et les initiatives législatives qui constitueront les éléments constitutifs des travaux à venir au cours de cette législature. Il décrit les principales initiatives que la Commission prendra au cours de la première année de son mandat.
La Commission prévoit 51 nouvelles initiatives politiques, dont une majorité a un objectif de simplification, 37 propositions de retrait et 4 propositions d’abrogation.
La Commission prévoit maintenant de publier, après son paquet de simplification sur la finance durable, un paquet de simplification sur l’investissement, au 1er trimestre 2025. La révision du Règlement SFDR est quant à elle reportée au 4e trimestre.
La communication sur l’union de l’épargne et de l’investissement (SIU) reste attendue au 1er trimestre. A noter également une initiative non législative sur les start ups et scale ups européennes au 2e trimestre 2025.
Le CFP passerait d’une approche par programme à une approche par plans, sur le modèle du plan de relance post-Covid afin de simplifier et donner de la flexibilité compte-tenu de la durée du CFP (7 ans). Ainsi, les fonds agricoles, régionaux et autres programmes structurels, qui représentent environ deux tiers du budget – seraient intégrés à des plans nationaux, négociés entre l’exécutif et les États. Les versements seraient conditionnés à des réformes nationales.
Une deuxième enveloppe – le fonds pour la compétitivité – fusionnerait les différents instruments existants pour investir dans la recherche, l’innovation et les projets importants d’intérêt européen commun. Une troisième ligne budgétaire serait consacrée à l’action extérieure, que la Commission souhaite davantage ciblée.
Dans son programme de travail officiel pour 2025 publié le 12 février, la Commission prévoit de nombreux textes en lien avec la finance durable et la durabilité. Ci-dessous une vue non exhaustive :
1er Omnibus sur la durabilité
Ce texte devrait comprendre des mesures de simplification sur CSRD, CS3D et la Taxonomie. Il n’est pas impossible que figurent également des mesures liées au Mécanisme d’ajustement carbone aux frontières. A date, cet Omnibus devrait être présenté par la Commission européenne le 26 février.
3ème Omnibus couvrant notamment les small mid-caps
Dans le cas où les seuils de la CSRD seraient revus dans le 1er Omnibus pour introduire une catégorie d’entreprise mid-cap, se pose la question du lien avec ce 3ème Omnibus.
Révision du Règlement SFDR
Initialement prévue à la fin du 1er semestre 2025, la proposition de révision de SFDR de la Commission a glissé au 4ème trimestre 2025. Cela fait suite à la présentation du 1er Omnibus sur la durabilité.
Sur la compétitivité et la décarbonation :
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29 janvier 2025
France Invest vous propose un nouvel échange avec les services de l’AMF sur les questions que vous avez sur les fonds autorisés à utiliser la dénomination ELTIF 2.0.
Rappel : 🔗 un premier Q&A avait été publié en septembre 2024
Afin d’avoir un maximum de réponses aux questions, envoyez vos questions avant le vendredi 31 janvier à : 📧 relationsinstitutionnelles@franceinvest.eu.
La Commission Mixte Paritaire se réunira jeudi 30 janvier pour tenter de trouver un compromis entre l’Assemblée nationale et le Sénat à propos du budget. Les dernières tractations sont en cours. France Invest reste mobilisé jusqu’au bout pour aboutir à un texte convenable pour les acteurs du capital investissement. Un webinaire de synthèse sur le texte est en cours d’organisation.
Adoption à l’Assemblée nationale de la proposition de loi socialiste qui encadre l’entrée des fonds d’investissement et fonds de dette au capital des entreprises de crèches en imposant un régime d’autorisation préalable. La première version imposait une interdiction stricte.
Le chemin législatif de cette PPL est loin d’être terminé. La prochaine étape est la deuxième lecture au Sénat dont la date n’est pas encore fixée.
Consultation de l’Autorité de la Concurrence qui tire les conséquences de l’arrêt arrêt Illumina/Grail sur les modalités d’introduction d’un système de contrôle des concentrations susceptibles de porter atteinte à la concurrence et ne franchissant pas les seuils de notification en vigueur. Cette consultation peut avoir des conséquences sur les cessions. N’hésitez pas à nous transmettre vos contributions.
La Commission a publié sa stratégie pour regagner en compétitivité et garantir une prospérité durable.
La boussole est présentée comme le plan global de l’UE pour lui permettre de redevenir compétitive sur la scène mondiale et présente la plupart des initiatives phares de la première moitié des mandats (2025-2026). Elle confirme également ce qui sera probablement inclus dans le texte omnibus de simplification du 26 février et dans la communication de la Commission sur l’Union de l’épargne et de l’investissement attendue le 1er avril.
Cette stratégie repose sur 3 piliers – combler l’écart en matière d’innovation, se concentrer sur la décarbonation et la compétitivité, accroitre la sécurité et réduire les dépendances – complétés par cinq catalyseurs horizontaux – simplification, réduction des obstacles au marché unique, financement de la compétitivité, promotion des compétences et des emplois de qualité, meilleure coordination des politiques au niveau européen et au niveau national.
Concernant les services financiers, la Commission réaffirme notamment l’importance de l’union de l’épargne et de l’investissement pour créer de nouveaux produits d’épargne et d’investissement, encourager les investissements en capital-risque et garantir que les investissements circulent sans discontinuité dans toute l’UE.
Ce rapport illustre les forces et les faiblesses de l’économie de l’UE et sa compétitivité :
Le rapport conclut qu’il existe un potentiel considérable pour renforcer la compétitivité à long terme de l’Europe et pour libérer pleinement la force et le potentiel du marché unique de l’UE. Il convient de s’attaquer aux difficultés que rencontrent les entreprises pour passer à l’échelle, innover et accroître leur productivité. Étant donné que de nombreux facteurs de compétitivité sont étroitement liés, la promotion de la compétitivité et de la prospérité de l’Europe nécessitera une approche cohérente et stratégique, en particulier dans un contexte géopolitique difficile.
Ces groupes reflètent pleinement les priorités politiques de la Commission, telles qu’elles sont définies dans les orientations politiques annoncées par la présidente von der Leyen en juillet 2024, ainsi que dans les lettres de mission adressées par la présidente aux membres du collège. Ils visent à faciliter la collaboration avec les autres membres de la Commission et les services associés, en garantissant collégialité et cohérence. Les groupes se concentreront sur l’élaboration d’initiatives, la mise en œuvre de priorités et la garantie de la cohérence dans différents domaines, en particulier dans les domaines stratégiques, sans affecter le processus décisionnel du collège ou le rôle de ses organes préparatoires.
Les Autorités Européennes de Surveillance ont publié une étude sur la faisabilité d’une centralisation plus poussée de la notification des incidents majeurs liés aux TIC par les entités financières.
Ce rapport évalue la faisabilité de trois modèles différents : le modèle de base, un modèle avec des dispositions renforcées en matière de partage des données et un modèle entièrement centralisé. Il examine les réductions potentielles de charges et de coûts, ainsi que les gains d’efficacité et d’efficience que chaque modèle apporterait aux pratiques de surveillance intersectorielles. Il a été soumis au Parlement européen, au Conseil européen et à la Commission européenne, qui examineront ses conclusions en vue d’éventuelles évolutions futures concernant la poursuite de la centralisation des rapports sur les incidents majeurs liés aux TIC dans le secteur financier.
ESMA a publié son septième rapport sur les coûts et les performances des produits d’investissement de détail dans l’UE, qui montre une baisse des coûts d’investissement dans les principaux produits financiers.
Les principales conclusions du rapport sont les suivantes :
Une analyse complète des coûts des fonds alternatifs reste entravée par le manque de données.
ESMA a actualisé son Q&A sur la directive AIFM concernant 2 points :
Q: Les AIFM sont-ils autorisés à détenir des fonds de clients? La situation va-t-elle changer à la lumière des modifications législatives introduites à la suite du réexamen de la directive AIFMD ?
A: Non. L’article 6, paragraphe 4, point b) ii), de la directive AIFM dispose qu’un AIFM peut être autorisé à fournir des services de conservation de parts ou d’unités d’OPC, mais n’autorise pas les AIFM à conserver l’argent de leurs clients. Un tel service n’est donc pas compatible avec l’article 6, paragraphe 4, point b) ii), de la directive AIFM. La situation ne changera pas à la suite de l’extension du champ d’application des services auxiliaires en vertu de l’article 6, paragraphe 4, point b), de la directive AIFM révisée.
Q: Les AIFM sont-ils autorisés à déléguer la gestion du portefeuille ou des risques à des entreprises non supervisées établies en dehors de l’UE ?
A: Non. En vertu de l’article 20, paragraphe 1, point d), de la directive AIFM, la délégation de fonctions de gestion de portefeuille ou de gestion des risques à une entité établie en dehors de l’UE exige que la coopération entre les autorités nationales compétentes de l’État membre d’origine de l’AIFM et l’autorité de surveillance de l’entreprise du pays tiers soit assurée. L’article 78, paragraphe 3, du règlement délégué (UE) n° 231/2013 de la Commission énonce les conditions minimales nécessaires pour assurer cette coopération.
Le 26 février prochain, la Commission européenne devrait proposer une proposition de directive Omnibus visant à simplifier différentes obligations issues notamment de CSRD, CS3D et Taxonomie. Dans ce contexte, les Etats membres et parties prenantes prennent position. Sur CSRD, CS3D et Taxonomie, la France propose plusieurs mesures de simplification.
1. CSRD
1.1. Création d’une catégorie d’entreprise « midcap » :
Pour ces midcaps, application de la norme de reporting LSME (PME cotées) qui devrait être revue et largement simplifiée aussi près que possible que le VSME
1.2. Précision du concept « cap in the value chain » pour les sous-traitants de grands groupe.
1.3. Transparence sur les coûts des audits de durabilité : les frais des audits de durabilités devraient être révélés dans l’annexe des comptes de l’entreprises.
1.4. Demande à ce que la Commission clarifie que dans le cadre de l’ESRS E1 actuel, le plan de transition ne requiert pas l’établissement de cibles de réduction des émissions de GES alignées sur l’accord de Paris mais exige une comparaison des cibles de l’entreprise avec une trajectoire considérée comme compatible avec l’Accord de Paris.
1.5. L’arrêt des travaux sur les normes sectorielles
1.6. Option supplémentaire : un report de 2 ans des obligations de reporting de CSRD. Il est souligné qu’un éventuel report devrait se faire de façon extrêmement coordonnée notamment dans le cadre des Etats ayant déjà transposé la directive et donc pour lesquels les obligations de reporting de durabilité sont transposées en droit national.
2. CS3D :
2.1. Un report indéfini de l’entrée en vigueur de CS3D pour donner du temps à la Commission de proposer des ajustements en matière de guidelines et de potentielle révision des seuils d’application de la directive.
2.2. Aussi, il est proposé de supprimer l’obligation pour la Commission de rendre un rapport sur la nécessité ou non de fixer des exigences supplémentaires relatives au devoir de vigilance en matière de durabilité qui soient adaptées aux entreprises financières réglementées. L’objectif est ici de ne pas créer d’obligations supplémentaires pour les entreprises financières.
3. Sur la Taxonomie :
3.1. Le green asset ratio (« GAR ») pour les banques pourrait être simplifié pour une harmonisation entre son dénominateur et numérateur.
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