environnement

climat

énergie

sustainability

Communiqué de presse

cleantech

12 juillet 2023

Transition énergétique et écologique : un marché en pleine accélération, porté par les énergies renouvelables

2 Md€ investis dans 95 opérations par les acteurs du capital-investissement

La Commission Transition Ecologique de France Invest, Association des Investisseurs pour la Croissance, publie son baromètre des investissements réalisés par les acteurs français du capital-investissement dans le secteur des cleantech pour le premier semestre 2023, en collaboration avec le média GreenUnivers et EY.

Sophie Paturle, Présidente de cette commission, commente « Ce 1er semestre 2023 et ces succès en termes d’investissement dans la transition environnementale et énergétique par les acteurs du capital-investissement nous semblent constituer un excellent signal.  Malgré un contexte d’incertitudes, le marché de la transition écologique bénéficie d’un mouvement d’accélération du déploiement des énergies renouvelables, en France comme dans le monde. »

Évolution des investissements

Pour ce premier semestre 2023, ce sont 99 opérations de financement qui ont été réalisées par les professionnels du capital-investissement (infrastructures incluses) dans le secteur de la transition écologique en France pour un montant global de plus de 2 Md€ (sur 95 montants connus). C’est la toute première fois que les levées atteignent le cap des 2 Md€ sur un semestre. Ceci est d’autant plus remarquable que l’environnement actuel est marqué par un ralentissement sur les levées.

Investissements par secteur

Nouveauté ce semestre, le secteur des énergies renouvelables reprend de loin la tête du classement, grâce à de très grosses opérations réalisées par des développeurs et producteurs d’énergies renouvelables.  Parmi les opérations notables, toutes les 3 dans le secteur des énergies renouvelables, citons celle réalisé par Amarenco, déjà accompagnée par des fonds de capital-investissement (Tikehau) : développeur et producteur indépendant d’énergie verte, essentiellement basée sur des solutions solaires photovoltaïques et d’optimisation de consommation., qui a levé 300 M€ auprès de Arjun Infrastructure Partners.

Notons aussi en tête de classement les secteurs de l’efficacité énergétique (ou décarbonation), et de l’AgTech. Citons par exemple, Effy, entreprise spécialisée dans les travaux de rénovation énergétique de particuliers qui a levé 20 M€, Woodoo, start-up parisienne qui produit des matériaux hybrides à base de bois qui a levé 28 M€ et Axioma France, biotech qui développe des biostimulants pour différentes cultures qui a levé 15 M€.

Investissements par stade de maturité

Nouveauté pour ce semestre 2023 : en nombre d’opérations comme en montants levés, les premiers tours de tables sont très dynamiques, avec 35 opérations de premier tour pour 143 M€ levés. Le capital-innovation demeure le plus dynamique en volume avec 45 opérations, et le capital-développement le plus dynamique en montants avec 1,3 Md€ levés.

Le top 3 des opérations de l’année 2022

Pour aller plus loin

Retrouvez tous les baromètres cleantech

Communiqués et études

Communiqué de presse

Études

performance

2022

infrastructure

capital-investissement

05 juillet 2023

Capital-investissement : des performances robustes sur longue période, qui surperforment les autres classes d’actifs

France Invest (Association des Investisseurs pour la Croissance) et EY présentent aujourd’hui la 29ème édition de leur étude annuelle sur la performance nette à fin 2022 des acteurs français du capital-investissement (fonds de capital-investissement et d’infrastructure).

Enseignements clés :

1) À fin 2022, des performances robustes (14,2 % nets par an sur 10 ans)
2) Un léger retrait sur l’année (performance sur 3 ans à 15,2 % net par an contre 19,5 % à fin 2021, année de fort rebond)
3) Des performances supérieures à toutes les autres classes d’actifs sur longue période, qui démontrent la capacité de création de valeur des entreprises accompagnées à travers les cycles

Bertrand Rambaud, président de France Invest commente : « Après une année 2021 de fort rebond à la sortie de la crise sanitaire, l’année 2022 marque une forme de retour à la moyenne. La légère baisse des rendements observée cette année s’explique par un repli du secteur de la tech, un environnement économique plus incertain et des tensions inflationnistes. A plus long terme, la profession continue à délivrer à ses souscripteurs des performances robustes qui dépassent celles de toutes les autres classes d’actifs sur longue période. Au travers des cycles, les entreprises accompagnées s’adaptent et préservent la dynamique de création de valeur de leurs activités. C’est par ce biais que le capital-investissement français participe à renforcer durablement notre économie. »

A/ Des performances toujours très robustes sur longue période

À fin 2022, et malgré un environnement plus incertain sur les derniers mois, les performances sur longue période se consolident à un niveau élevé et stable, à 14,2 % par an sur 10 ans[1].

L’année 2022 a été marquée par des évolutions macroéconomiques (inflation, hausse des taux d’intérêts, hausse des coûts de l’énergie, baisse des marchés financiers…) qui ont ramené la situation économique à la normale après la forte reprise observée en 2021. Le repli du secteur de la tech et l’ajustement global des valorisations sur tous les segments sont également à prendre en considération. Comme attendu dans ce contexte, les rendements du capital-investissement à fin 2022 diminuent légèrement.

B/ Des performances supérieures à toutes les autres classes d’actifs sur longue période, qui démontrent la capacité de création de valeur des entreprises accompagnées à travers les cycles

Le capital-investissement surperforme, sur longue période, toutes les autres classes d’actifs.

Quel que soit le segment retenu (venture & growth, capital-développement, capital-transmission, véhicules mixtes, fonds d’infrastructure), les performances de long terme s’établissent à des niveaux élevés.

Cette surperformance témoigne de la capacité de création de valeur des entreprises accompagnées, et de la capacité des fonds de capital-investissement à accompagner à moyen et long terme les participations pour mieux performer au travers des cycles économiques.

« La performance 2022 du capital-investissement mesurée sur 10 ans (14,2%) quoiqu’en légère érosion par rapport à l’année dernière maintient un écart de rendement significatif de l’ordre de 4 points par rapport aux indices boursiers CAC 40 ou CAC All Tradable » souligne Stéphane Vignals, associé EY Strategy and Transactions. « Ceci démontre la résilience du capital investissement au travers des cycles économiques et la capacité des acteurs du capital investissement à avoir accompagné efficacement les équipes de management des entreprises dans lesquelles ils investissent dans la situation de tensions inflationniste et géopolitique que nous avons connue en 2022. » ajoute Stéphane Vignals

Référence Méthodologique : Voir note de bas de page[2]


[1] Au regard de la durée de vie moyenne des véhicules (entre 8 et 10 ans) et du temps long des investissements, la performance finale des véhicules se construit à long terme : les indicateurs de performance les plus pertinents sont ceux qui concernent des horizons d’au moins 5 ans, particulièrement les performances à horizon de 10 ans ou depuis l’origine.

[2] Nota : Périmètre 2022 et rappel de la méthode de calcul 

Comme pour les études des années antérieures, l’édition 2022 est fondée sur des données largement représentatives du marché français : elle couvre près de 900 véhicules gérés par 146 sociétés de gestion. Le nombre de véhicule couverts est en forte croissance depuis 2017. Au-delà de la croissance du marché et du nombre d’acteurs, il s’explique également par la pérennité des acteurs qui ont fait la preuve de bonnes performances répétées auprès de leurs souscripteurs. 

Pour mémoire, l’indicateur principal de performance utilisé dans l’étude est le Taux de Rendement Interne (TRI) : Le TRI mesure rendement annuel d’un fonds de capital-investissement pour un souscripteur. Il tient compte des flux (appels de fonds et distributions) et de la valeur nette de l’actif (NAV) des véhicules, et son calcul inclut l’impact du temps. Entrent dans le calcul de la performance :

  • Les distributions de capitaux aux souscripteurs des fonds (LPs), issues des cessions réalisées ; 
  • La valorisation (NAV) des véhicules d’investissement, qui répond au cadre réglementaire de la profession en vigueur 

Ces performances s’entendent pour les investisseurs institutionnels des sociétés de gestion, nettes de frais et hors de coûts de distribution.

Retrouvez toutes les statistiques de performance du capital-investissement français

L’étude sur la performance nette du capital-investissement français est réalisée par France Invest en partenariat avec EY

  • Performance nette des acteurs français du capital-investissement à fin 2021
  • Performance nette des acteurs français du capital-investissement à fin 2020
  • Performance nette des acteurs français du capital-investissement à fin 2019
  • Performance nette des acteurs français du capital-investissement à fin 2018
  • Performance nette des acteurs français du capital-investissement à fin 2017
  • Performance nette des acteurs français du capital-investissement à fin 2016
  • Performance nette des acteurs français du capital-investissement à fin 2015
  • Performance nette des acteurs français du capital-investissement à fin 2014
  • Performance nette des acteurs français du capital-investissement à fin 2013
  • Performance nette des acteurs français du capital-investissement à fin 2012

Méthodologie et définitions de l’étude de performance

France Invest et EY s’associent depuis 1994 pour mesurer la rentabilité du capital-investissement français à travers la réalisation d’une étude sur la performance nette. Cette étude, réalisée en respectant la méthodologie européenne, s’appuie sur un échantillon significatif de sociétés et fonds de capital-investissement depuis 1987.

Vous pouvez également retrouver l’ensemble des communiqués de presse en suivant ce lien.

La performance nette en fin de période est calculée sur une base journalière et intègre l’ensemble des flux (appels de fonds et distributions) de tous les fonds matures (ayant plus de deux années d’existence) ainsi que la valeur résiduelle du portefeuille mesurée au 31 décembre. La population étudiée en est de fait réduite. La performance est calculée après déduction des frais de gestion et du carried interest.

Le TRI Net présenté est calculé sur une base comparable de fonds. Par conséquent, les chiffres courants diffèrent de ceux communiqués dans l’étude précédente du fait de la prise en compte de la performance de nouveaux fonds répondants.

Le TRI est le taux d’actualisation qui annule la valeur actuelle nette d’une série de flux financiers.

Le taux de rentabilité interne net (« TRI Net ») est aussi appelé le taux de rentabilité interne investisseurs, car il permet de mesurer la performance nette réalisée par un souscripteur sur son investissement dans un véhicule de capital-investissement (FCPR, SCR, Limited Partnership…). Il prend en compte les flux négatifs relatifs aux appels de fonds successifs et les flux positifs liés aux distributions (en cash et parfois en titres) ainsi qu’à la valeur liquidative des parts détenues dans le véhicule à la date du calcul. Le TRI est net des frais de gestion et de l’intéressement des gestionnaires (« carried interest »). Il inclut l’impact de la trésorerie, l’effet temps et la valeur estimée du portefeuille.

Les informations contenues dans les publications ci-dessus proviennent des données communiquées par les membres actifs de France Invest, notamment via la plateforme européenne unique de collecte de données du capital-investissement « European Data Cooperative »(EDC). France Invest ne peut garantir l’exactitude des informations collectées.

Ni France Invest ni aucune des personnes ayant contribué à l’élaboration du présent document, ne pourront être tenues pour responsables des décisions ou des actes accomplis sur la base des informations contenues dans ces publications.

Les publications de France Invest ne peuvent être reproduites à des fins commerciales sans son accord.

Communiqué de presse

gouvernance

20 juin 2023

Bertrand Rambaud élu président de France Invest

Pour un capital-investissement qui finance et accompagne la transformation des entreprises et renforce durablement l’économie française.

Bertrand Rambaud succède à Claire Chabrier à la Présidence de France Invest, association des investisseurs pour la croissance.

À l’issue de son Assemblée générale qui s’est tenue ce jour, mardi 20 juin 2023, le Conseil d’administration de France Invest a élu à l’unanimité Bertrand Rambaud (Groupe Siparex) président de France Invest, pour un mandat de deux ans. 

Actuellement Président de Siparex Groupe de capital-investissement – qui gère 3,5 Md€ d’actifs avec plusieurs bureaux en France, en Europe et au Canada – Bertrand Rambaud accompagne et finance les start-up, PME et ETI françaises depuis plus de 30 ans. Après avoir débuté en 1991 en tant qu’investisseur dans le Groupe Siparex, puis avoir été Partner chez PwC au Département Transactions & Services de 1997 à 2002, il retourne vers le métier d’investisseur au sein de Siparex dont il prend la présidence en juillet 2009. Il poursuit alors le développement et la diversification du groupe, notamment sur les segments Venture, Dette Privée, et Growth autour de la thématique de la transition énergétique. Il exerce également des responsabilités au sein de France Invest, en étant Administrateur et Président de la Commission Etudes et Statistiques entre 2013 et 2017, puis de nouveau Administrateur depuis 2022 et Président de la Commission Législation et Fiscalité. Bertrand Rambaud est diplômé de l’EM Lyon. 

L’Assemblée générale de France Invest a élu deux nouvelles administratrices :  Christine Demode, Mérieux Equity Partners, et Cécile Mayer-Lévi, Tikehau Investment Management. Les mandats de deux administratrices étaient arrivés à leur terme : Claire Chabrier, Présidente, Amundi Private Equity Funds, et Alexandra Dupont, Raise. Le nouveau Conseil d’administration est ainsi composé de seize membres, dont neuf femmes.

Un nouveau bureau est nommé. Cet organe de direction vient en appui du président et du directeur général, Alexis Dupont. Il est chargé de définir les prises de position de l’association, de veiller à la mise en œuvre des décisions du Conseil d’administration, d’assurer le suivi des actions et le contrôle du budget. Il est composé de quatre vice-présidents : Isabelle Combarel, Swen Capital Partners, Christophe Deldycke, Turenne Capital Christine Demode, Mérieux Equity Partners (Trésorière) et de Fabrice Dumonteil, Eiffel Investment Group.

À l’occasion de son élection, Bertrand Rambaud, nouveau président de France Invest déclare : « C’est dans la continuité du mandat de Claire Chabrier que je prends mes fonctions. Je tiens à la remercier pour son engagement au service de notre profession. Plus que jamais aujourd’hui, le capital-investissement joue un rôle essentiel pour accompagner les évolutions et transformations de notre économie et rendre nos entreprises plus solides, plus innovantes et créatrices de valeur partagée au cœur des territoires. »

Claire Chabrier, ancienne présidente de France Invest, commente, au terme de son mandat : « Durant les 2 années de mon mandat, j’ai mis en œuvre les initiatives de mon programme et j’ai, sans relâche, œuvré à montrer la contribution de notre industrie dans la construction d’une économie solide et innovante. Nous avons, notamment, travaillé à renforcer l’attractivité de notre secteur auprès des entrepreneurs, à rendre notre industrie plus accessible aux personnes physiques, à accompagner nos adhérents vers l’internationalisation et à proposer des outils pour franchir, avec succès, les accélérations fulgurantes des enjeux climatiques, tout en nous emparant plus fortement des enjeux sociétaux tels que la diversité ou le partage de valeur. »

Composition du Conseil d’administration de France Invest à compter de l’Assemblée Générale du 20 juin 2023 :

Président :
Bertrand Rambaud, Siparex

Vice-Présidents :

Isabelle Combarel, Swen Capital Partners

Christophe Deldycke, Turenne Capital

Christine Demode, Mérieux Equity Partners

Fabrice Dumonteil, Eiffel Investment Group

Trésorier :
Christine Demode, Mérieux Equity Partners

Les autres administrateurs :

Guillaume Cousseran, Seven2

Guillaume Jacqueau, Equistone Partners Europe 

Mireille Klitting, Five Arrows Managers

Vincent Lévita, Infravia Capital Partners

Emilie Lhopitallier, Truffle Capital

Cécile Mayer-Lévi, Tikehau Investment Management

Eric Neuplanche, Capital Croissance

Jean-Marc Patouillaud, Partech Patners

Sophie Pourquéry, Naxicap Partners

Pauline Roux, Elaia Partners

Magdalena Svensson, IK Partners

Communiqués et études

parité

mixité

diversité

2022

16 juin 2023

Parité dans le capital-investissement : recrutements, mobilités, une industrie dynamique qui s’engage pour plus de femmes “investisseuses”

Pour mesurer les progrès réalisés en matière de parité chez les acteurs du capital-investissement et dans les entreprises qu’ils accompagnent, France Invest (Association des Investisseurs pour la Croissance) a créé, en partenariat avec Deloitte, un baromètre annuel. La 13ème édition, qui porte sur les données 2022, a été publiée ce jour.

Claire Chabrier, présidente de France Invest, commente :

« La féminisation globale progresse dans les sociétés de gestion et dans les équipes d’investissement en particulier mais bien lentement. Recruter des femmes, les fidéliser et les promouvoir demande bien sûr du temps, mais il reste encore beaucoup d’efforts à fournir pour atteindre les objectifs que la profession a fixés. Au-delà des réglementations qui évoluent rapidement, nous sommes convaincus que, pour conserver l’attractivité et la performance de notre industrie, nous devons être plus divers et inclusifs. Chez France Invest, nous restons pleinement mobilisés pour faire progresser notre industrie sur cette voie. »

Frédérique Lévêque-Chenevoy associée chez Deloitte responsable de l’étude, commente :

« L’étude 2023 met en exergue des politiques de parité toujours plus volontaristes, et pourtant les indicateurs de féminisation évoluent doucement dans les sociétés de gestion. Signal favorable néanmoins cette année : les femmes représentent désormais 38 % des recrutements effectués au sein des équipes d’investissement contre 35 % en 2021, une tendance qui est portée par les profils les plus expérimentés et qui contribue à la convergence entre les grades. Dans les sociétés en portefeuille, la féminisation des instances exécutives reste encore timide, la loi Rixain de décembre 2021 ne portant pas encore ses fruits. »

Ce sont 221 sociétés de gestion qui ont répondu à l’étude ; elles représentent 86 % des investissements réalisés en 2022.

Une bonne dynamique, avec une progression de l’ensemble des indicateurs en 2022

La part globale des femmes dans les sociétés de gestion reste stable depuis 2011 (41 % en 2022), et progresse légèrement dans les équipes d’investissement à 28 % en 2022 (+1 pt vs 2021). La plus belle progression concerne les membres des comités d’investissement : la proportion de femmes s’y élève à 22 % contre 19 % en 2021.

La part des femmes à des postes plus seniors au sein des équipes d’investissement est en légère hausse également : 25 % aux postes de directrices de participations, 18 % aux postes d’associées et 23 % membres du directoire ou du comité exécutif (+1 pt vs 2021 pour l’ensemble de ces postes). 

Enfin, la part des femmes aux postes d’analystes et chargées d’affaires s’établit à 39 %, un niveau élevé mais stable depuis 3 ans.

Rappelons que l’objectif de la profession est d’atteindre, d’ici 2030, 40 % de femmes dans les équipes d’investissement et 25 % dans les comités d’investissement.

Une industrie qui recrute plus de femmes, notamment à des postes seniors 

Notre industrie poursuit son rythme intense de recrutement avec 557 recrutements en 2022 (transferts entre sociétés de gestion inclus) qui ont été comptabilisés, en légère baisse par rapport à 2021 (593) mais en nette hausse par rapport à 2020 (215). La part des femmes dans les recrutements continue de croître à un rythme élevé à 38 % (vs 35 % en 2021 et 24 % en 2016). Surtout, l’enquête montre que la part des recrutements à des postes seniors est très dynamique : +5 pt pour les directrices de participations, +12 pt pour les associées et +7 pt pour les membres d’instances dirigeantes (directoire ou comité exécutif).

Des profils de recrutement très similaires aux hommes mais à compétences égales, une préférence en faveur de la parité

La formation initiale des recrues au sein des équipes d’investissement est très similaire entre femmes et hommes : les écoles de commerce sont la première source de recrutements (65 % des femmes recrutées et 58 % des hommes en 2022).

Par ailleurs, les recrues sont issues d’horizons également assez similaires : autres sociétés de gestion, banques d’affaires, stages/sorties d’école autres. Il est à noter que la part des femmes provenant d’autres sociétés de gestion est inférieure à celle des hommes alors qu’elles sont en proportion plus importante à provenir de Transaction Advisory Services. C’est le signe d’une ouverture à d’autres horizons pour favoriser la parité dans les équipes d’investissement.

En outre, 83 % des répondants disent privilégier le recrutement d’une femme à niveau de compétences et qualités égales vs 82 % en 2021, et seulement 73 % en 2019.

Du mieux dans les participations

Du côté des participations, les entreprises financées et accompagnées par les sociétés gestion, les évolutions commencent à se percevoir.

Le progrès est notable dans les instances de direction : 55 % (vs 47 % en 2021) de ces instances comptent au moins une femme. Et, intéressant aussi, pour la fonction de président : on compte 13 % de femmes présidentes en 2022 vs 11 % en 2021.

Par ailleurs, 41 % des répondants poussent activement de conduire les sociétés en portefeuille (+500 salariés) à avoir à minima 30 % de femmes au sein de leur instance exécutives d’ici 2030.

Pour mémoire, la Charte France Invest ambitionne plus de 30 % de femmes aux Comex des entreprises accompagnées, de plus de 500 salariés, en 2030.

En toile de fond : des exigences toujours plus fortes de la part des investisseurs institutionnels (LPs)

Du côté des investisseurs institutionnels (LPs), les exigences s’intensifient : 70 % d’entre eux déclarent tenir compte du critère de parité dans les équipes de gestion lors des due diligences vs 61 % en 2021. En revanche, seulement 8 % des LPs proposent des objectifs chiffrés et datés.

Des objectifs de parité mesurables

Parmi les répondants, 85 % ont un objectif de parité pour leurs équipes. Surtout, une part accrue travaille sur un objectif chiffré et mesurable : 38 % (vs 36 % en 2021).

Retrouvez toutes les éditions du baromètre sur la parité dans le capital-investissement

L’étude sur la parité dans le capital-investissement est réalisée par France Invest en partenariat avec Deloitte.

  • Étude sur la parité dans le capital-investissement en 2021
  • Étude sur la parité dans le capital-investissement en 2020
  • Étude sur la parité dans le capital-investissement en 2019
  • Étude sur la parité dans le capital-investissement en 2018
  • Étude sur la parité dans le capital-investissement en 2017
  • Étude sur la parité dans le capital-investissement en 2016
  • Étude sur la parité dans le capital-investissement en 2015
  • Étude sur la parité dans le capital-investissement en 2014
  • Étude sur la parité dans le capital-investissement en 2013
  • Étude sur la parité dans le capital-investissement en 2012
  • Étude sur la parité dans le capital-investissement en 2011
  • Étude sur la parité dans le capital-investissement en 2010

partage de la valeur

Communiqué de presse

charte d'engagement

08 juin 2023

France Invest et ses adhérents accélèrent sur le partage de la valeur créée avec les salariés

Une Charte d’engagements, déjà signée par une centaine de sociétés de gestion, marque une nouvelle étape après 10 années d’avancées du capital-investissement sur le partage de la valeur créée avec les salariés des entreprises accompagnées.

France Invest (Association des Investisseurs pour la Croissance) présente aujourd’hui sa Charte d’Engagement sur le partage de la valeur. Les 100 premiers signataires représentent plus de 50 % des entreprises accompagnées par les acteurs français du capital-investissement et de la dette privée.

Claire Chabrier, présidente de France Invest, commente : « Nous partageons tous la même conviction : nous sommes des investisseurs professionnels, nous accompagnons des entreprises en croissance qui créent de la valeur et celle-ci doit être plus largement partagée. Je suis aujourd’hui très heureuse de voir notre communauté répondre présente et s’emparer du sujet pour avancer plus vite dans le déploiement des différents mécanismes de partage de la valeur avec les salariés de nos participations. »

Notre conviction

France Invest et la profession du capital-investissement se mobilisent sur la question d’un meilleur partage de la valeur créée avec les salariés des participations depuis de nombreuses années. Depuis plus de 10 ans, les initiatives poussées par France Invest ont été nombreuses, y compris le mécanisme de Partage de la plus-value de cession introduit dans le cadre de la loi Pacte en 2019. Notre conviction est que le partage de la valeur permet de mieux associer les salariés aux succès de leur entreprise et, ainsi en renforçant l’alignement d’intérêts entre tous, de créer un cercle vertueux de création de valeur. Un meilleur partage de la valeur créée est une source de plus d’implication professionnelle, de dialogue social et d’attractivité des parcours.

Concrètement

Le partage de la valeur créée au sein des entreprises est devenu, depuis plusieurs mois, l’enjeu de discussions intenses au sein de la société française. Pour France Invest, il est souhaitable et nécessaire que les outils de partage de la valeur puissent être déployés à grande échelle et dans les meilleurs délais, de manière concrète et mesurable. C’est le sens de notre Charte d’Engagement : lancer une mobilisation volontaire, large et rapide, des acteurs du capital-investissement (majoritaires et minoritaires) et de la dette privée.

Nous souhaitons particulièrement travailler sur la pédagogie auprès des dirigeants de participations et sur l’assistance juridique et technique à la mise en place de solutions pratiques que nous pouvons leur apporter.

Cette charte engage, notamment, à la mise en place systématique, sous 12 mois, d’accords d’intéressement, de primes de partage de la valeur ou de dispositifs de participation, pour les entreprises de plus de 11 salariés nouvellement accompagnées, quand cela n’est pas encore le cas.

Cette Charte engage aussi à la promotion active auprès des dirigeants des entreprises accompagnées, en capital-investissement comme en dette privée, de dispositifs de plus long terme comme l’actionnariat salarié ou le mécanisme de partage de la plus-value de la loi PACTE. Ces outils nécessitent souvent, outre leur promotion, un soutien technique et opérationnel pour accompagner les dirigeants et les sociétés dans leur mise en oeuvre.

Enfin, cette charte engage à mesurer nos progrès : nous prenons rendez-vous fin 2024 pour faire un premier point d’étape.

Communiqués et études

infrastructure

capital-investissement

activité

2022

30 mars 2023

Activité du capital-investissement en 2022

Des investissements qui résistent, des levées qui ralentissent au second semestre et un intérêt renouvelé des investisseurs personnes physiques

  • 2 857 entreprises et projets d’infrastructure ont fait l’objet de 36 Md€ d’investissement en 2022. Le marché français se distingue du marché mondial avec une baisse limitée des investissements dans les PME.
  • 41,5 Md€ ont été collectés auprès des souscripteurs, à investir en 5 ans en moyenne, avec un ralentissement observé au deuxième semestre.
  • Comme en 2021, les particuliers et family office, avec 19 % des souscriptions en direct et via l’assurance-vie, confirment leur intérêt pour le capital-investissement (hors infrastructure)

France Invest (Association des Investisseurs pour la Croissance) et Grant Thornton présentent aujourd’hui l’activité pour l’année 2022 des acteurs français du capital-investissement (entreprises et projets d’infrastructure). Ce bilan d’activité fait encore une fois référence : 309 sociétés de gestion y ont en effet participé (soit un taux de couverture de 93 %).

Claire Chabrier, présidente de France Invest, commente : « L’année 2022 a été à de nombreux égards chahutée par des facteurs extérieurs.  Notre industrie a été impactée sur la deuxième partie de l’année, notamment par un ralentissement des levées de fonds. Le bilan 2022 demeure néanmoins positif : l’industrie française du capital-investissement reste active et continue de financer les start-up, les PME et ETI, pour être plus solides et plus conquérantes. Elle est parfaitement outillée pour naviguer dans des temps incertains où les entreprises doivent traverser des crises à répétition tout en continuant à innover et à accélérer leurs transitions économiques et écologiques Parallèlement, nous notons l’intérêt renouvelé des épargnants particuliers et des family offices pour notre industrie : ils représentent 19 % des levées. Nous jouons d’ores et déjà notre rôle de pont entre l’épargne et le financement de l’économie et nous continuerons à le faire. »  

1. Les données globales des acteurs du capital-investissement en 2022 : les investissements se maintiennent, davantage d’entreprises et de projets d’infrastructure sont accompagnés, mais les levées ralentissent

2 857 entreprises et projets d’infrastructure
financés et accompagnés en 2022 (contre 2 495 en 2021)

Sur l’année 2022, les acteurs français du capital-investissement et de l’infrastructure ont investi 36 Md€ (+1 % par rapport à 2021) dans 2 857 entreprises et projets d’infrastructure (+15 % par rapport à 2021).

Les principaux secteurs financés sont l’industrie, le numérique, la santé (y compris les biotechnologies) et les énergies renouvelables.

En parallèle ce sont 41,5 Md€ d’épargne qui ont été levés auprès d’investisseurs institutionnels et privés (-1 % par rapport à 2021).

L’attractivité se confirme auprès des investisseurs internationaux, qui représentent 55 % des levées (par rapport à 49 % en moyenne annuelle sur les 10 dernières années).

Ces chiffres apparemment stables par rapport à 2021 reflètent toutefois un décalage important entre le premier et le second semestre (détails plus bas). En particulier, le ralentissement des levées au second semestre renverse la tendance historique d’un second semestre plus actif que le premier.

2. Zoom sur le marché du capital-investissement (hors infrastructure) : des investissements en léger recul et un nombre plus important d’entreprises accompagnées

Investissements

  • En 2022, les montants investis atteignent 24,7 Md€ (-9 % par rapport à 2021). Cette légère baisse s’explique par la diminution des investissements de taille supérieure à 100 M€.
  • Les transactions primaires (entreprises qui ouvrent leur capital à un adhérent de France Invest pour la première fois) représentent 46 % des montants investis sur l’année (en ligne avec la moyenne annuelle sur les 10 dernières années).
  • 2 681 entreprises ont été accompagnées en 2022 (+4 % par rapport à 2021). Ce très fort niveau n’est donc pas impacté par la baisse du nombre d’opérations au second semestre
  • Une légère contraction des montants investis sur le segment du capital-transmission, notamment sur les opérations de plus de 100 M€, s’explique en partie par la forte diminution des financements bancaires au second semestre, qui ont été un facteur limitant pour la mise en place de certaines opérations de grande taille.
  • Notons que les opérations dans les segments du venture et du growth sont en hausse de +11 % en montants investis et +13 % en nombre par rapport 2021.
  • Le trio de tête des secteurs investis est : l’industrie, le numérique et la santé, en cohérence avec la tendance des dernières années.

Levées

  • Les levées ont globalement légèrement augmenté à 25,4 Md€, notamment portées par quelques levées supérieures à 1 Md€.
  • Les levées ont toutefois chuté entre le premier et le second semestre (-50 %). Alors que les données historiques montrent un second semestre plus dynamique, le second semestre 2022 atteint son plus bas niveau depuis le S2 2017.
  • Les souscripteurs sont toujours très diversifiés et les levées réalisées à l’international restent à un haut niveau de 40 %.Comme en 2021, les particuliers et family office, avec 19 % des souscriptions en direct et via l’assurance-vie, confirment leur intérêt pour le capital-investissement (hors infrastructure). Ce sont des levées en direct ou via l’assurance-vie en unités de compte (4,8 Md€). Les investisseurs institutionnels restent bien sûr largement majoritaires (82 %) mais cette évolution confirme la tendance observée ces deux dernières années.

3. Zoom sur le marché de l’infrastructure : des niveaux d’investissement très élevés portés par la transition environnementale et la mobilité / les transports

Investissements

  • Les investissements sont en hausse à 11,6 Md€ (+30 % par rapport à 2021) tirés encore en 2022 par les financements des énergies renouvelables (3,9 Md€ et 61 % des projets soutenus en nombre).

Levées de capitaux

  • Le niveau des levées diminue à 16 Md€ (-7 % par rapport à 2021), du fait de moindres levées de grande taille.
  • Comme observé historiquement, les principaux souscripteurs sont des caisses de retraites, fonds de pension et fonds de fonds et assureurs qui représentent 80 % des montants levés.
  • 80 % des capitaux sont levés à l’international (contre 69 % en moyenne annuelle sur les 4 dernières années).

Thierry Dartus, associé, Transaction Advisory Services, Grant Thornton souligne : « Le millésime 2022 se clôture sur une année pleine de contraste. L’activité est restée globalement soutenue, malgré un environnement macroéconomique et géopolitique peu favorable au capital investissement. Après un premier semestre dynamique, le durcissement des conditions de financement des opérations de LBO a impacté l’activité. . Les levées de fonds sont toutefois restées stables sur la période à près de 40 Md€. Même si le nombre d’entreprises investies a progressé en 2022 (+14 % avec 2 900 entreprises), le ralentissement en montants est observé sur le segment des tickets supérieur à 15 M€ et sur les secteurs de l’économie les plus exposés aux incertitudes actuelles (BtoC, santé et numérique notamment). Il est prématuré de tirer les conséquences de cette inflexionpour les premiers mois de 2023. Les entreprises affichent des bilans solides et de bons résultats. Une baisse de l’inflation pourrait faciliter l’activité du capital-investissement lors des prochains mois. »

Les montants globaux pour 2022 pour
le capital-investissement (y compris infrastructure) et la dette privée :
53,7 Md€ investis et 52,8 Md€ collectés

Retrouvez toutes les études semestrielles et annuelles sur l’activité du capital-investissement français

L’étude sur l’activité des acteurs français du capital-investissement est réalisée en partenariat entre France Invest et Grant Thornton

Méthodologie de l’étude d’activité du capital-investissement français

France Invest et Grant Thornton élaborent les statistiques de référence du capital-investissement français et se sont associés pour réaliser une étude sur l’activité des acteurs français du capital-investissement. Cette étude, qui respecte la méthodologie européenne, est réalisée en interrogeant l’ensemble des sociétés et fonds de capital-investissement membres de France Invest depuis 1991. L’étude présente les tendances des levées de fonds, des investissements, et des désinvestissements au coût historique, sur une année civile ou un semestre. Le rôle de Grant Thornton est de contrôler la vraisemblance, la cohérence et l’exhaustivité des données communiquées par les membres. Aucune donnée intégrée à l’étude ne provient de sources publiques et n’a fait l’objet d’approximation.

Vous pouvez également retrouver l’ensemble des communiqués de presse en suivant ce lien.

Les informations contenues dans les publications ci-dessus proviennent des données communiquées par les membres actifs de France Invest, notamment via la plateforme européenne unique de collecte de données du capital-investissement « European Data Cooperative »(EDC). France Invest ne peut garantir l’exactitude des informations collectées.

Ni France Invest ni aucune des personnes ayant contribué à l’élaboration du présent document, ne pourront être tenues pour responsables des décisions ou des actes accomplis sur la base des informations contenues dans ces publications.

Les publications de France Invest ne peuvent être reproduites à des fins commerciales sans son accord.

Communiqué de presse

21 mars 2023

Epargnants et capital-investissement

Une nouvelle boîte à outils accessible à tous pour accompagner l’ouverture du capital-investissement et de la dette privée aux particuliers

France Invest (Association des Investisseurs pour la Croissance) met en ligne ce jour une boîte à outils qui rassemble des vidéos et des supports d’information.

Cette boîte à outils permet de comprendre le capital-investissement et explique pourquoi cette classe d’actifs est un moyen de diversifier de l’épargne des Français. Elle s’adresse aussi bien aux particuliers qu’à toute la chaîne de distribution (CGP, conseillers financiers, conseillers patrimoniaux, assureurs). 

Notre conviction

Dans un contexte d’inflation et de questionnements sur le pouvoir d’achat, la rémunération de l’épargne de tous les Français prend une importance toute particulière : il y a un enjeu d’équité à ce que les bonnes performances sur une longue période du capital-investissement puissent bénéficier largement à l’ensemble des épargnants.

Par ailleurs, le capital-investissement est un investissement qui donne du sens : il permet à l’épargnant de contribuer utilement au financement et à la transformation des start-up, des PME et des ETI françaises.

En outre, les entreprises françaises font face à un fort besoin de fonds propres : pour financer leur croissance bien sûr, mais aussi leurs projets d’innovation et leur nécessaire décarbonation. Le capital-investissement est bien actuellement l’une des solutions à ces défis et le fléchage de l’épargne des Français est une des pistes pour aider nos entreprises et notre économie à les relever. 

Notre constat

On note une attractivité en hausse du capital-investissement auprès de particuliers et des family offices. En 2021, ce sont 4,8 Md€ qui ont été levés, dont 515 M€ au travers des souscriptions dans les contrats d’assurance-vie en unités de compte.

Aujourd’hui, seulement 0,1 % de l’épargne des particuliers français est investie en capital-investissement : pour France Invest, c’est trop peu.  

Utile pour les entreprises, pour l’économie française et pour les investisseurs, placement attractif et de long terme, nous nous sommes interrogés sur les raisons qui conduisent le capital-investissement à représenter une si faible part de l’épargne des Français, que ce soit en direct ou de façon intermédiée (épargne salariale, assurance-vie, et caisse de retraite). Les raisons et les freins sont divers et ont fait l’objet d’un guide et de propositions parus en septembre 2022 : https://www.franceinvest.eu/rendre-le-capital-investissement-accessible/

France Invest partage actuellement ces propositions dans le cadre des travaux de co-construction du futur projet de loi sur l’industrie verte.

Epargnants et capital-investissement

Epargnants et capital-investissement ont toutes les raisons de se rencontrer : les particuliers font part de leur intérêt pour des placements concrets, utiles à l’économie et offrant de belles performances ; les sociétés de gestion s’équipent pour proposer des produits adaptés aux épargnants.

France Invest accompagne la montée en puissance de cette tendance en proposant des outils pédagogiques aux épargnants mais également à leurs conseillers. 

Notre boîte à outils donne à voir de façon didactique et abordable les métiers du capital-investissement et les produits financiers associés.

Suivront bientôt des modules de formation, disponibles en ligne, qui seront proposés aux partenaires commercialisateurs de nos sociétés de gestion adhérentes.

Communiqués et études

Communiqué de presse

Études

dette privée

2022

20 mars 2023

Marché de la dette privée en 2022 : l’activité se poursuit de manière régulière, dans un contexte incertain

Les entreprises continuent de se financer auprès des fonds de dette privée

France Invest (Association des Investisseurs pour la Croissance) et Deloitte présentent la 6ème édition de l’activité des fonds de dette en France, qui concerne la dette privée dans les entreprises et les projets d’infrastructure.

Pour rappel, la dette privée est une solution de financement alternative et complémentaire à la dette bancaire. Elle est gérée par des fonds d’investissement. L’étude France Invest x Deloitte interroge les fonds français membres de la Commission Dette Privée de France Invest et les structures internationales ayant un bureau ou une équipe dédiée en France. 85 % des 60 structures interrogées ont répondu à l’étude.

L’activité soutenue des fonds de dette dans les entreprises et les projets d’infrastructure en 2022

  • 19,3 Md€ investis (+30 % vs 2021) dans 449 opérations (+48 % vs 2021 en nombre). Ces chiffres incluent le déploiement des Obligations Relance.
  • 12,4 Md€ levés par les fonds gérés en France (+14 % vs 2021)

Le marché est actif en dépit du contexte inflationniste. L’activité connait toutefois un ralentissement au S2 par rapport au S1 (- 7 % en nombre hors Obligations Relance et +17 % Obligations Relance incluses), en rupture avec la tendance historique.

Dette privée dans les entreprises

Investissements :

  • Les investissements s’élèvent à 18,2 Md€ (+26 % vs 2021), dont 1,1 Md€ par les Obligations Relance.
  • Ils ont été affectés à 413 opérations (+51 % vs 2021), dont 121 opérations réalisées via les Obligations Relance.
  • La taille moyenne des opérations diminue et atteint 44 M€ (-17 % vs 2021), en lien avec la prise en compte des Obligations Relance dont le ticket moyen s’établit à 9 M€ en 2022.
  • Les montants consacrés aux transmissions représentent 50 % (vs 47 % en 2021).
  • Les secteurs en plus forte progression sont les transports et le retail.

Les financements d’opérations de croissance externe sont en hausse (+31 % en nombre, +8 % en montants) et comptent pour 26 % du nombre total d’opérations réalisées en 2022.

Zoom : les Obligations Relance, dispositif de place conçu en 2021, avec le concours de France Invest et de France Assureurs, ont été massivement déployées en 2022. Ce sont 1,1 Md€ qui ont été investis dans 121 entreprises par 7 groupements rassemblant 33 sociétés de gestion.

Zoom sur les critères ESG :  L’étude France Invest x Deloitte s’intéresse pour la 1ère fois à la mise en place d’instruments Sustainability Linked Loans (SLL) dans le cadre des opérations de dette privée d’entreprise.

46 % des transactions réalisées en France ont fait l’objet de la mise en place d’un ou plusieurs indicateurs ESG qui peuvent conduire à une variation du taux d’intérêt pour l’emprunteur. C’est un signal très encourageant qui illustre la prise en compte des critères extra-financiers.

Levées des véhicules gérés en France :

  • Les levées atteignent 10,8 Md€ et viendront financer les entreprises en dette privée (+17 % vs 2021 Obligations Relance incluses ; +44 % hors Obligations Relance).
  • Les levées supérieures à 1 Md€ représentent 87 % des levées totales.

Dette privée dans les projets d’infrastructure

Investissements :

  • 1,1 Md€ investis dans 36 projets d’infrastructure – données en hausse (+177 % en montants et +16 % en nombre vs 2021).
  • Le ticket moyen double en un an à 31 M€ vs 13 M€ en 2021
  • 90 % des montants investis concernent de la dette senior et 31 % des montants investis concernent des opérations de refinancement.
  • 64 % des opérations ont été réalisées en Europe, contre 53 % en moyenne sur la période 2018-2021.

Levées des véhicules gérés en France :

  • 1,6 Md€ levés, montant en léger recul (-7 % vs 2021)

Retrouvez toutes les études d’activité sur la dette privée

L’étude sur l’activité des fonds de dette privée est réalisée en partenariat entre France Invest et Deloitte

Méthodologie de l’étude d’activité des fonds de dette privée

L’étude d’activité des fonds français de dette privée réalisée par France Invest et Deloitte a été publiée pour la première fois en 2018. Elle couvre l’activité des membres de la Commission Dette Privée de France Invest créée en 2016. Cette Commission rassemble les membres représentant l’essentiel des acteurs de l’investissement en dette privée implantés en France. La dette privée est, pour les entreprises et les investisseurs en capital, une solution de financement alternative et complémentaire à la dette bancaire. Le terme utilisé en anglais pour parler de la dette privée est private debt. L’étude s’inscrit dans le cadre de l’Alternative Lender Deal Tracker developpé par Deloitte. L’ALDT est une base de données qui couvre l’activité de la dette privée en Europe. France Invest s’est rapproché de l’expertise de Deloitte pour mener à bien cette étude. Elle offre un aperçu unique des montants levés par les fonds français de dette privée, des montants investis en France et du nombre d’entreprises qui ont recours à cette solution de financement.

Vous pouvez également retrouver l’ensemble des communiqués de presse en suivant ce lien

Les informations contenues dans les publications ci-dessus proviennent des données communiquées par les membres de la Commission Dette Privée de France Invest, via l’envoi d’un questionnaire. France Invest ne peut garantir l’exactitude des informations collectées.

Ni France Invest ni aucune des personnes ayant contribué à l’élaboration du présent document, ne pourront être tenues pour responsables des décisions ou des actes accomplis sur la base des informations contenues dans ces publications.

Les publications de France Invest ne peuvent être reproduites à des fins commerciales sans son accord.

Communiqués et études

Études

FIP

FCPI

09 mars 2023

FIP et FCPI : des levées stables en 2022

367 M€ collectés auprès de 53 000 souscripteurs

France Invest (Association des Investisseurs pour la Croissance) et l’AFG (Association Française de la Gestion financière) publient ce jour les résultats de l’enquête annuelle France Invest-AFG sur le niveau et la nature de la collecte réalisée en 2022 par les gestionnaires de FCPI (Fonds Communs de Placement dans l’Innovation) et de FIP (Fonds d’Investissement de Proximité), instruments dédiés au financement des entreprises innovantes et des PME régionales. Les levées de capitaux calculées en 2022 concernent les FCPI et les FIP créés en 2021 et en 2022 et ayant levé en 2022. L’étude couvre 100 % du marché à savoir 25 structures. Parmi elles, 19 ont levé des capitaux (21 en 2021) sur 23 véhicules d’investissement FCPI ou FIP (26 en 2021), dont 6 ont obtenu le label « Relance ». Ce label permet aux épargnants et investisseurs professionnels d’identifier les organismes de placement collectifs (OPC) apportant une réponse aux besoins de financement des entreprises françaises, cotées ou non, et ainsi de mobiliser l’épargne pour la relance.

À retenir :

  • Une collecte stable à 367 M€ (vs 378 M€ en 2012)
  • Un intérêt confirmé des souscripteurs pour le financement de l’innovation (70 % des souscriptions réalisées par des FCPI)
  • Le nombre de souscripteurs se maintient : 53 000 personnes
  • La hausse du nombre de fonds agréés en 2022 (18 vs. 13 en 2021) peut laisser envisager un rebond de l’attractivité de ces véhicules en 2023.

****

En 2022, la collecte globale se maintient à 367 M€ (vs 378 M€ en 2021) auprès de 53 000 souscripteurs (idem en 2021). 70 % de la collecte a été réalisée au titre des FCPI et 30 % au titre des FIP.

Les levées des FCPI en 2022 démontrent l’attractivité du financement de l’innovation ; pour la 4ème année consécutive, le nombre de FCPI ayant levé des capitaux est supérieur au nombre de FIP.

La prorogation temporaire (jusque fin 2022) de l’augmentation du taux de réduction d’impôt sur le revenu de 18 % à 25 % au titre de l’IR PME est entrée en vigueur le 18 mars 2022.  La prorogation de ce taux majoré jusque fin 2023 a été votée mais n’est pas encore entrée en vigueur.

Retrouvez toutes les études sur les levées de capitaux par les FCPI et FIP

L’étude sur l’activité des FCPI et des FIP est réalisée en partenariat entre France Invest et l’AFG

  • Levées des capitaux par les FCPI et FIP en 2021
  • Levées des capitaux par les FCPI et FIP en 2020
  • Levées des capitaux par les FCPI et FIP en 2019
  • Levées des capitaux par les FCPI et FIP en 2018
  • Levées des capitaux par les FCPI et FIP en 2017
  • Levées des capitaux par les FCPI et FIP en 2016
  • Levées des capitaux par les FCPI et FIP en 2015
  • Levées des capitaux par les FCPI et FIP en 2014
  • Levées des capitaux par les FCPI et FIP en 2013
  • Levées des capitaux par les FCPI et FIP en 2012

Méthodologie de l’étude sur les levées par les FCPI et les FIP

France Invest et l’AFG conduisent une étude commune sur les levées de capitaux par des véhicules destinés aux particuliers. Cette étude a pour objectif de mesurer et d’analyser le niveau et la nature de la collecte réalisée par les gestionnaires de Fonds d’Investissement de Proximité (FIP) et de Fonds Communs de Placement dans l’Innovation (FCPI) membres de France Invest et/ou de l’AFG. Ces études recensent les levées de fonds, réalisées sur une année civile depuis 2008.

Vous pouvez également retrouver l’ensemble des communiqués de presse en suivant ce lien.

Les informations contenues dans les publications ci-dessus proviennent des données communiquées par les membres actifs de France Invest et de l’AFG, via un questionnaire envoyé à tous les participants. France Invest et l’AFG ne peuvent garantir l’exactitude des informations collectées.

Ni France Invest ni aucune des personnes ayant contribué à l’élaboration du présent document, ne pourront être tenues pour responsables des décisions ou des actes accomplis sur la base des informations contenues dans ces publications.

Les publications de France Invest ne peuvent être reproduites à des fins commerciales sans son accord.

Communiqués et études

Communiqué de presse

Études

venture

growth

financement innovation

21 février 2023

France Invest décrypte les ressorts de 6 ans de financements de la French Tech et formule ses propositions pour maintenir le cap

France Invest (Association des Investisseurs pour la Croissance) présente une étude inédite sur les segments du venture et du growth : un travail qui a pour objectif de mettre à disposition des chiffres sur l’activité du financement de l’innovation par les acteurs du capital-investissement français sur la période 2016 – S1 2022.

Claire Chabrier, présidente de France Invest, commente « Le financement de l’innovation sous toutes ses formes est un enjeu clé pour le développement économique de la France et un enjeu de souveraineté pour l’Union Européenne, nécessaire à la décarbonation de l’économie et à la réindustrialisation du pays. Dans un contexte d’ajustement, nous souhaitons nous assurer que les acteurs français du venture et du growth permettront d’accompagner la French Tech et de la soutenir au travers des cycles, grâce à des équipes d’investissement expérimentées, tout le long du continuum de financements. »

Le marché du venture et du growth : 2016 – S1 2022

L’étude de France Invest montre la progression forte du segment du venture et du growth : 125 sociétés de gestion (sur plus de 400) sont actives sur ce segment au 30 juin 2022, qui a gagné en taille, en impact économique, en maturité des équipes et du marché. Résultat de l’attractivité du segment auprès des investisseurs institutionnels et privés, l’augmentation des montants levés, du nombre de fonds et de leur taille sont autant de signes qui montrent que le continuum de financements, de l’amorçage au growth, s’est étoffé en France ces dernières années.

Les lignes de force

  • À fin 2021, 3 555 start-up, entreprises innovantes et licornes étaient accompagnées par des acteurs français du venture et du growth, dont 2 449 entreprises françaises qui emploient près de 125 000 collaborateurs.
  • Entre 2016 et le 1er semestre 2022, les acteurs du capital-investissement ont investi 16,6 Md€ dans, en moyenne, plus de 900 opérations par an et ont ainsi accompagné le développement de la French Tech ;
  • Le segment a connu une forte croissance ces dernières années : en 2021, 7,3 Md€ ont été levés par les sociétés de gestion (+42 % vs. 2020 et x4 vs 2016) et 4,6 Md€ ont été investis (+ 68 % vs 2020 en montants investis et x5 vs 2016.) dans 1 162 start-up (+ 21 % vs 202 et x2 vs 2016)
  • La croissance du segment est portée en partie par les levées des fonds de growth (3,6 Md€ levés en 2021, un chiffre multiplié par 9 entre 2019 et 2021) ; suivies de celles des fonds de venture (3,7 Md€ levés en 2021, x2,4 vs 2016).
  • Cette progression des montants levées s’accompagne également d’une hausse du nombre de fonds levés et de la taille de ces fonds : 38 véhicules ont atteint une taille supérieure à 200 M€ entre 2016 et le S1 2022 (contre 12 entre 2006 et 2016) et sont en mesure de venir soutenir la création de champions nationaux et internationaux.
  • La part des fonds de biotech dans les levées a fortement progressé pour atteindre 19 % en 2021 (vs 10 % sur la période 2016-2020). À noter que ces fonds ont une forte capacité à lever des capitaux à l’étranger (39 % des capitaux levés entre 2016 et S1 2022, vs 16 % pour la Tech) ;
  • Au S1 2022, les levées des fonds de venture et de growth ont diminué de 16 % vs S1 2021 (-36 % pour le growth / +11 % pour le venture).

Notons que l’attractivité nouvelle auprès d’investisseurs institutionnels et particuliers, qu’ils soient français ou étrangers (38 % des souscriptions en provenance de l’étranger en 2021, contre 14 % en moyenne entre 2016 et 2020), ainsi que l’initiative Tibi (qui concerne principalement les fonds de growth) sont parmi les principales raisons de la hausse des levées de fonds. Plus précisément :

  • Les engagements des investisseurs partenaires de l’initiative Tibi se sont traduits par un accroissement du poids des assureurs en 2020 et 2021, dans les levées et dans une moindre mesure du poids des caisses de retraites et des industriels ; 
  • Les investisseurs étrangers ont également intensifié leurs souscriptions à des fonds français en 2021 via les fonds de fonds (notamment aux États-Unis et au Luxembourg) et les fonds souverains (FEI et fonds souverains d’Asie et du Moyen-Orient) ; 
  • Les investisseurs particuliers et les family office ont doublé leurs investissements dans les fonds de venture et de growth en 2021 (1,5 Md€). Cette progression est portée essentiellement par les fonds institutionnels (FPCI, SLP) accessibles principalement aux investisseurs avertis.  

Nos propositions pour préserver le continuum de financements de l’innovation

L’étude montre, qu’en quelques années, un écosystème riche d’investisseurs dans les start-up s’est construit et a gagné en maturité pour accompagner la French Tech dans sa croissance. 

Néanmoins, des fragilités persistent sur l’ensemble de l’écosystème et une période plus complexe s’est ouverte notamment sur le plan des levées de fonds. Pourtant, la capacité à accompagner et réinvestir dans la durée dans les start-up est un critère déterminant de leur réussite, et avec elle de la croissance d’une économie innovante, souveraine et décarbonée 

Dans ce contexte, la poursuite du soutien apporté ces dernières années par les pouvoirs publics et les investisseurs institutionnels sera structurant pour permettre aux fonds de venture et de growth de continuer à accompagner la tech française

Nos propositions pour maintenir le cap :

  • Mieux flécher l’épargne des Français vers le capital-investissement, en renforçant le référencement des fonds de capital-investissement dans les contrats d’assurance-vie en UC, l’épargne retraite et l’épargne salariale
  • Libérer les contraintes sur les investisseurs institutionnels (Solvabilité 2, régime réglementaire des caisses de retraite, …) et lancer rapidement un dispositif Tibi 2
  • Améliorer le régime européen des aides d’Etat
  • Permettre aux entreprises de mieux financer l’innovation à travers un régime du corporate venture réinventé
  • Faire fonctionner efficacement les régimes et enveloppes existantes : PEA, PEA/PME, FCPI, et rendre fonctionnel le dispositif d’apport cession pour permettre de réinvestir les succès entrepreneuriaux dans la tech